[Fan-Fiction] Bionicle Arena Battle

Mangifique ! un tome qui finit bien. J'attend la suitye avec impatience.

bio-mata-135 sur "Le dernier espoir" a écrit:

Bon, je vais profiter de la seconde semaines des vacances pour (re)lire ta fiction dont j'avait perdu le fil depuis un moment. J'ai jeté deux-trois coups d'oeil, et j'ai hâte d'entamer ça.
Inutile d'attendre que j'ai fini, je lis assez lentement, si je ne comprend rien à l'histoire que je lis.

La même chose pour ici.

Je réveille ce vieux topic pour la new version du chapitre 1 de Bionicle Arena ! Mais avant tout, un prologue:


Le feu.

Ce fut le feu que le petit garçon vit alors. Ces choses d'une étrange couleur rouge le passionnèrent. Le nouveau-né ne put détacher le regard. Il ne se doutait pas que ces flammes oranges pouvaient être signe d'un grand malheur, pour lui, et pour son peuple.
Le garçon regarda, étrangement calme, les maisons brûlées, et les flammes les enveloppées peu à peu. C'est alors qu'un cri déchira la nuit. Une longue plainte de douleur, et d'effroi. Une femme apparut alors, bouche ouverte, terrifiée. Des coups de feu retentirent. Un homme cria à son tour.
-Les Parjures !
Le nouveau-né était étonné, et ne comprenait pas. Il ne comprenait pas la peur des autres. Mais aussitôt, il sut qu'il était en danger. Un second cri. Une femme se couche sur le sol, un rouge flamboyant lui sortant de la bouche. Des cris d'horreurs retentissent, alors qu'on remarque d'une flèche argentée s'est incrustée dans son crâne. En ne la voyant plus bouger, le nourrisson connut la peur pour la première fois.
Mais ce n'était que le début.
Les cris s'enchainèrent alors, et de plus en plus de personnes tombaient, avec la particularité d'avoir une étrange couleur vermeille au coin de la bouche, et parfois sur le corps. C'est alors, que dans les flammes et les cris, le nourrisson les vit.
Ils n'étaient pas comme lui, pas comme tous ceux qu'il avait connu. Ceux-là étaient armés, et menaçants. C'est alors que le regard perçant de l'un d'eux vit le pauvre nourrisson, qui se recula de quelque pas. L'étranger se dirigea vers lui, un sourire sadique sur ses lèvres, caressant le tranchant de son épée.
C'est alors qu'un espèce de loup s'interposa entre le bébé et l'étranger. Ce dernier pointa alors son arme vers le loup. Le loup rappelait étranger quelque chose au bébé, qui, en le voyant, se sentit en sécurité. Le loup se jeta alors à la gorge de l'étranger, et planta ses crocs dans cette dernière. L'étranger poussa un cri alors qu'il basculait en arrière, un flot de jus vermeille sortant de son cou. Le loup serra un peu plus son étreinte, puis lâcha son rival, avant de se tourner vers le bébé. Mais ce dernier ne regardait plus le loup.
Son regard se portait sur son père, une lance en main, faisant face aux étrangers. Le nourrisson se leva alors, et fit quelques pas en direction de son père.
-Papa ! dit-il, terrifié.
Son père enfonça sa lance dans la gorge d'un étranger, puis se retourna vers son fils, et s'agenouilla devant lui.
-Tharys, lui dit-il enfin. Papa s'en va. Tu dois rester avec Noïra.
Il désigna alors le loup (en réalité une louve), qui sembla hocher la tête. Des larmes roulèrent sur les joues du père de Tharys qui enlaça alors son fils de toutes ses forces, avant de le regarder droit dans les yeux.
-Surtout, dit-il, ne me suis pas.
Puis, se tournant vers Noïra, il ajouta:
-Occupe-toi de lui comme si il était un loup.
La louve hocha la tête, puis, savant ce qui allait arriver à son maître, lui fit un dernier câlin, avant d'entraîner le jeune Tharys avec elle. Le petit pleura à chaude larme, mais Noïra fut intraitable, et l'emmena en sécurité.
Au loin, le père de Tharys tombait à genoux. Ce n'était plus un homme, mais un monstre, qui tenait plus du loup que de l'humain. Il gisait parmi des centaines de corps ennemis, étant lui même ensanglanté. C'est alors qu'un homme vint vers lui, sourire triomphal sur les lèvres, épée en main. Il plaça cette dernière sous la gorge du père de Tharys.
-Où est le gamin ? fit l'être.
-Va mourir ! cracha le père de Tharys, crachant sur son interlocuteur.
L'homme eut un sourire méprisant puis appuya son pied sur le ventre du l'homme loup.
-Dis-le moi, insista-t-il.
C'est alors que le père de Tharys eut un grognement, et, en poussant un rugissement terrible, agrippa la jambe son rival. Ce dernier tomba à terre. Le père de Tharys se releva et s'apprêta à le décapiter, quand une vingtaine de balles le percutèrent de plein fouet.
Dans un ultime défi, le père de Tharys tendit la main pour entraîner l'homme avec lui dans la mort, mais n'en eût pas la force, et tomba mort, face contre terre...
Au loin, Tharys poussa un hurlement.