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| [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- | |
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Auteur | Message |
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Loserkiller Esprit Divin
Nombre de messages : 5682 Age : 35 Localisation : Autour de Mata-nui.
| Sujet: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Dim 2 Déc 2012 - 14:38 | |
| Bonjour à tous, Dans un effort de centraliser et mettre en avant infos et discussions mineures et majeures sur l'univers BIONICLE j'ai décidé de créer un topic unique. Bionicle n'est pas vraiment un thème des plus actif étant donné qu'il n'est plus commercialisé, néanmoins les récentes discussions liées à sa storyline me font penser qu'un topic dédié peut être une bonne idée. Je ne m'attend donc pas à un topic des plus actif mais néanmoins les questions posées, artworks dévoilés et l'activité des fans devraient permettre de le faire vivre un peu. Afin de rendre les choses claires et l'accès au news importantes facile, après la ligne ci-dessous seront listés et linkés les dernières news afin qu'elles soient directement accessibles. Dans le même ordre d'idée, quand une nouvelle news sera postée, la date dans le titre du topic sera mise à jour en conséquence. --------------------------------------------------------------------------------------------------- 02/12/12 : Post récapitulatif des différentes informations données en 2012. 11/12/12 : Nouvelle version de la chanson Gravity Hurts par Cryoshell.
Dernière édition par Loserkiller le Ven 11 Jan 2013 - 21:16, édité 5 fois | |
| | | Loserkiller Esprit Divin
Nombre de messages : 5682 Age : 35 Localisation : Autour de Mata-nui.
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Dim 2 Déc 2012 - 14:41 | |
| Histoire de lancer le sujet, ce post servivra de gros recapitulatif des différentes infos qu'on a eu en 2012. Ces informatiosn ont directement été données par Greg Farshtey qui a accepté à plusieurs reprises de répondre aux questions d'Erebus et autres afin d'éclaircir certaines zones d'ombres. Je tiens aussi à remercier Maxim21 pour sa traduction de l'anglais vers le français de ces différentes sessions ainsi que Geek7434 d'avoir posté certaines de ces sessions sur le forum. Première session (Relative au Grand Être caché): - Spoiler:
-Quel est le grand être caché ? Il s'agit de Velika, le membre de l'équipe de résistance de Voya-Nui.
Autres infos relatives à Velika:
-Le Grand Être s'appelait déjà Velika avant de prendre le corps d'un Matoran. -Velika est bien le tueur de Tren Krom et Karzahni. Il faisait le ménage. -Velika élimine les électrons libres, des êtres qui agisse en dehors des paramètres prévu par son plan.
Seconde session (Relative à l'Étoile Rouge): - Spoiler:
-Mata Nui était sensé être un système autonome, et, évidemment, certains individus jouaient un rôle très important dans le maintien de son état. De plus, il n'avait nécessairement que des ressources finies pour remplacer ceux perdus dans des accidents, etc. C'est là qu'intervient l'Étoile Rouge -- un être qui mourrait à l'intérieur de Mata Nui serait téléporté dans l'Étoile Rouge, où son essence serait transplantée dans un autre corps et il serait renvoyé. Malheureusement, comme beaucoup de choses liées à la construction de Mata Nui, ça n'a pas vraiment bien marché. La partie téléportation « vers » l'Étoile Rouge fonctionnait, mais la téléportation « depuis » l'Étoile Rouge, non, donc beaucoup de morts tout juste ressuscités se sont retrouvés coincés sur le satellite sans moyens de retourner chez eux.
-Matoro et les Makuta ne sont pas revenus pour une raison simple. Aucun d'entre eux n'a plus de corps. Le corps est ce qui est téléporté (c'est pour ça qu'on ne voit pas de tombes BIONICLE) puis ils sont réparés, ou un nouveau corps est construit pour héberger la conscience. Si le corps a été totalement détruit, il n'y a plus rien sur lequel travailler.
-Quelle est la nature de la foudre qui a frappé les six Matoran ? (NdT : les futurs Toa Inika) -Il n'y aurait jamais dû avoir de Matoran hors du robot. Les Toa Mata avaient échoué à réveiller Mata Nui à temps, et il y avait donc toujours des Matoran à l'extérieur, sur les îles de Mata Nui et Voya Nui. La foudre sert de sécurité pour créer de nouveaux Toa hors du robot au cas où ils seraient nécessaires.
-Avoir accompli sa destiné ne veut pas dire qu'on ne peut pas être ressuscité. Nous avons déjà vu énormément de personnages ayant accompli leurs destinés et continuant à vivre. Le principe de l'étoile rouge est basiquement que même Mata Nui n'est pas autonome s'il perd trop d'êtres (à cause d'un accident, disons), tout comme vous ne survivriez pas si vous perdiez trop de cellules sanguines sans les remplacer. Que nous n'ayons pas vu Lhikan de nouveau en vie ne signifie pas qu'il ne l'est pas.
-Les Rahi peuvent être ressuscités, étant donné qu'ils jouent également un rôle dans le fonctionnement de Mata Nui.
-Le Kanohi Tryna, le Masque de la Réanimation, fait revenir à la vie avec tous les dommages -- l'étoile rouge est plus lente, mais répare les dommages.
-Est-ce que l'étoile rouge fonctionne sur tous les êtres morts avec un corps intact ou est-ce qu'elle sélectionne qui doit être ressuscité ? Y compris pour les Rahi ? -Non, elle fonctionne en général, tout le monde a un rôle a joué dans l'univers.
-Jaller a été ressuscité par Takutanuva plutôt que par l'étoile rouge tout simplement parce que « ça n'aurait rien ajouté au drame du film d'y envoyer un rayon puis de le faire revenir. »
Troisième session (Relative au Grand Être caché, à l'Étoile Rouge et à diverses choses): - Spoiler:
-Étoile Rouge-
-Pouvez-vous nommer d'autres personnes que Mavrah qui sont vivantes et dans l'Étoile Rouge ? -Lhikan. Basiquement, tous ceux dont le corps n'a pas été désintégré. Donc pas de Matoro, pas de membre de la Confrérie, personne n'ayant plus de corps.
-Depuis combien de temps l'Étoile Rouge est-elle cassée ? Depuis le début, ou seulement depuis le Grand Cataclysme ? -Elle a arrêté de fonctionner un bon bout de temps avant les évènements des Mystères de Metru Nui (NdT : BIONICLE Adventures 1), c'est pour ça que personne ne s'attendait au retour de Lhikan.
-Est-ce que cela signifie qu'il y a deux Hydraxon en vie, maintenant ? -Oui, un là-haut, et un en bas.
-Est-ce que l'Étoile Rouge peut téléporter les habitants morts de l'UM maintenant qu'il est détruit, et, si ce n'est pas le cas, comment a-t-elle pu atteindre les Matoran dans des canisters à Voya Nui pour les transformer en Toa Inika ? -Elle ne peut pas téléporter pour l'instant, car le système est cassé. Pour les Inika, ce n'était pas le système de téléportation qui était en action, mais une décharge électrique.
-Est-ce que certains types de blessures empêchent la résurrection à partir de l'Étoile Rouge ? Comme, par exemple, des muscles manquants ? -Non, il doit seulement rester un corps
-Si quelqu'un avec des pouvoirs de Téléportation mourrait (comme Brutaka avec un Olmak en état de marche ou Botar), pourrait-il s'échapper de l'Étoile Rouge vers l'Univers Matoran ? -On peut avancer que oui.
-Est-ce que cela signifie que Botar était trop endommagé pour être ressuscité par l'Étoile Rouge ? -Non, cela signifie simplement que a) il a réapparu quelque part où nous ne l'avons jamais vu, pour le moment ou... b) Il était suffisamment perdu par l'expérience de mourir et ressusciter pour ne pas savoir où il était et il ne se concentre pas sur son retour.
-Est-ce que l'option B arrive souvent aux gens ? À quel point sont-ils conscients des circonstances (NdT : leur résurrection par l'ÉR) ? -Et bien, les gens rencontrés sur l'Étoile Rouge ne me semblent pas très rassemblés.
-Quel était le but de l'Étoile Rouge sur la carte que Tarduk suivait dans les sérials ? -C'était l'emplacement d'une usine des Grands Êtres, celle où l'Étoile Rouge avait été bâtie.
-Et concernant l'image de l'Étoile Rouge que Tren Krom a projeté juste avant sa mort ? -TK a été tué par un Grand Être. L'image de l'Étoile Rouge servait deux buts -- pour TK, elle symbolisait les Grands Êtres, et c'était un peu d'irone... [TK] étant complètement organique, l'ÉR ne peut pas le ramener à la vie.
-Ça serait aussi dû au fait qu'il était sur Spherus Magna et que l'ÉR ne pourrait pas le ramener, quoi qu'il en soit ? -Et bien, nous ne savons pas cela. L'ÉR est liée aux habitants de l'UM. Nous ne savons pas si le fait qu'ils ne soient plus dans l'UM aurait fait une différence. Peut être une différence sur la manière de renvoyer les gens... Mais quoi qu'il en soit, l'ÉR ne renvoie plus personne maintenant.
-Velika-
-Est-ce que le Velika de l'Univers Parallèle du Royaume était aussi un Grand Être ? -Oui
-À quoi ont été occupés le Teridax blanc et Mazeka depuis l'extinction de l'UM ? -Grosso modo la même chose que tous les autres -- survivre et essayer de se construire une nouvelle vie dans un nouvel endroit. (NdT : Ne me demandez pas ce que fait cette question dans cette catégorie.)
-Pourrions-nous avoir une idée basique de la vie dans l'UM avant d'être envoyé à Karzahni ? Connaissait-il personnellement Tren Krom, comme certains l'ont théorisé ? Quelle était sa stratégie d'« observation », et était-il intentionnel qu'il soit endommagé pour aller à Karzahni ? -Oui, il aurait connu TK, mais je ne pense pas qu'il se serait endommagé volontairement.
-Des infos sur ce qu'il a fait avant d'aller dans l'UM, sur quels projets des GE il a travaillé ? -Non
-Autres-
-Qu'est-ce qui est arrivé à Lewa ? La dernière fois que nous l'avons vu, il était retenu prisonnier par un paquet d'Agori avec des armures en plantes. -Lewa fut emmené à leur camp, où il découvrit qu'ils étaient basiquement des luddites qui blâmaient la technologie des GE pour le désastre qui était arrivé à Bara Magna. Ils se sont montrés assez impressionné par son pouvoir d'air, particulièrement parce qu'il n'utilisait pas une machine pour le produire... Ils ne lui font toujours pas complètement confiance, mais ne vont pas le tuer pour le moment.
-Qu'est-il arrivé à TSO ? La dernière fois que nous l'avons vu, il avait disparu avec des flacons après avoir tué Ancien. -TSO est sur Spherus Magna, formant une nouvelle armée à partir des restes des Chasseurs de l'Ombre et de la lie de son nouveau monde. Ils se cachent en attendant le bon moment pour frapper.
-Est-ce qu'une partie de la « lie » suivant TSO viennent de SM, comme des Fossoyeurs ou des Skrall ? -Oui. Et d'autres que nous n'avons jamais rencontré pour l'instant, d'autres régions de SM.
-Est-ce qu'il a utilisé les virus sur lui, ou est-ce qu'il les garde comme arme secrète ? -Arme secrète
-Comment Zaktan a-t-il survécu à l'attaque de Teridax avant sa fusion avec les autres êtres ? -J'ai l'impression que ça vient de la nature bizarre de Zaktan... Il a déjà survécu sous la forme d'un essaim de minuscules créatures... donc quand il a explosé... Il a basiquement survécu sous la forme de fragments encore plus petits, au niveau moléculaire, jusqu'à ce qu'il soit de nouveau capable de rassembler une portion de lui-même de nouveau.
-Pouvez-vous nous dire pourquoi il s'est transformé en protodites après avoir été frappé par les rayons oculaires de TSO ? -Je ne suis pas sûr de la qualité de cette réponse, mais je pense qu'il était une sorte de mutant. C'est pour ça que son corps n'a pas réagi de la même manière que celui de n'importe qui d'autre.
-C'est donc similaire à la capacité de Vakama à voir le futur ? Ou juste un coup de chance aléatoire ? -Oh, ça peut être aléatoire... ou peut-être pas. Ça pourrait avoir été intentionnel lors de sa création.
-Comment fonctionne le Cube Nuva ? Il a été créé par Artakha et téléporté aux nids Bohrok lorsque les Toa Mata ont formé un Sceau Toa autour des Bahrag, et a le pouvoir de briser ce sceau... mais lors d'une citation précédente, vous aviez dit qu'il n'avait le pouvoir de briser que ce sceau là spécifiquement. Quelle est donc la différence entre n'importe quel autre Sceau Toa et celui des Bahrag, qui n'était techniquement jamais sensé exister si elles n'avaient pas été éveillées prématurément ? -Tout d'abord, je ne suis pas sûr que l'on puisse dire « n'était pas sensé » exister... MN était plein de systèmes de sécurité. Et pour ce que j'en sais, la différence vient de la combinaison de l'énergie du sceau et de celle des Bahrag.
-Est-ce que Vezon a gagné le contrôle total de l'Olmak depuis sa fusion ? -Je ne dirais pas total, mais il le maîtrise beaucoup mieux.
-Quelle est la nature des étoiles d'esprit/des Toa, à l'intérieur et à l'extérieur de l'UM ? [Les étoiles des Toa Mata étaient à l'extérieur de l'UM, mais celles des Toa Metru à l'intérieur] -L'explication pour celles intérieures est plutôt simple... Je les ai toujours vues comme une sorte d'impulsion électrique du système de Mata Nui... Et concernant celles extérieures...Je pense qu'elles sont liées à l'étoile rouge, étant connecté à ses systèmes périphériques.
Quatrième session (Relative à l'Étoile Rouge et à diverses choses): - Spoiler:
-Étoile Rouge-
-Gaardus a-t-il été ressuscité par l'Étoile Rouge, ou s'y est-il retrouvé d'une autre manière ? -Je pense qu'il doit avoir été ressuscité pour y aller.
-Comment les habitants de l'UM réagissent aux disparitions des corps des morts ? Quelle était leur interprétation de cela ? -Ils deviennent un avec le Grand Esprit.
-Est-ce ce qui est arrivé à Jaller sur Mata Nui, alors ? -Oui, basiquement, Takutanuva a fait ce que l'Étoile Rouge est supposé faire.
-Est-il raisonnable de croire que la forme des habitants de l'UM est stockée dans une mémoire tampon dans le robot Grand Esprit, permettant la résurrection de Jaller ? -Comme ces êtres ont été créés dans le Grand Esprit, oui, il y a un enregistrement de leur création, partagé avec l'Étoile Rouge.
-Certains êtres ont besoin de masques pour fonctionner, comme les Matoran et les Turaga. Lorsqu'ils meurent, leurs corps sont téléportés dans l'Étoile Rouge. Est-ce que des masques leur sont donnés dans l'Étoile Rouge ? -Oui
-Est-ce que vous vous souvenez de ce que Kopaka a vu qui l'a terrifié ? Était-ce des corps morts ? Quelqu'un qu'il connaissait ? -Je n'ai plus ça en tête pour le moment.
-Est-ce que les habitants de l'UM « ressuscités » dans l'Étoile Rouge ont des souvenirs de leur « vie précédente » ? (pour simplifier : est-ce qu'ils se souviennent de leur vie avant leur « mort » ?) -Ils devraient se souvenir de tout. C'est le but. Mais le processus de retour à la vie à tendance à être traumatisant, donc ça prend un certain temps avant que les pensées du sujet ne soient plus embrouillées.
-Comment a été cassé le système de téléportation de l'Étoile Rouge ? -Je n'ai pas de détails sur ça.
-Autres-
-Il a été mentionné que tous les Av-Matoran ont une capacité à laquelle ils peuvent accéder lorsqu'ils se connectent avec un Toa. On n'a jamais dit quelle était celle de Takua. On a vu Takanuva utiliser des hologrammes auparavant. Était-ce sa capacité, ou est-ce qu'on a jamais pensé à lui en donner une ? -On n'a jamais pensé à lui en donner une.
-La dernière fois, SPIRIT a demandé qui (ou quoi) était la voix qui a dit à Matoro de mettre l'Ignika. Vous avez répondu de reposer la question plus tard. Est-ce que vous avez la réponse maintenant ? -Pour le moment, je pense que c'est l'Ignika lui-même.
-Les armes d'Atakus sont étrangères de Spherus Magna. Sont-elles liées d'une manière ou d'une autre aux Kestora ? -Non.
-La dernière fois que nous avons parlé, vous avez dit que TSO construisait une nouvelle armée de renégats. Va-t-il continuer à appeler cette organisation Chasseurs de l'Ombre ? -Non, je ne crois pas. Je pense qu'une nouvelle époque et un nouvel endroit demande un nouveau nom.
-Est-ce que Lewa, Helryx, et tous les autres dans la forteresse des Grands Êtres vont devoir apprendre le langage Agori par eux-mêmes, ou est-ce qu'ils l'apprendront automatiquement comme tout le monde ? -Il y a deux façons d'approcher cela : vous faîtes qu'ils aient à l'apprendre, ou vous faîtes qu'ils l'apprennent le plus vite possible dès qu'ils quittent la forteresse. Basiquement, vous faîtes ce qui fonctionne le mieux pour votre histoire. Par exemple, vous pouvez les envoyer sur une quête pour apprendre ce langage. Ça pourrait être amusant, donner une chance d'explorer plus la planète. Pour une sorte d'équivalent BIONICLE de la Pierre de Rosette ?
-Où sont les Grands Êtres ? -Ils sont sur la planète, c'est tout ce que je peux vous dire pour l'instant. Quelque part que nous n'avons jamais vu
-Mais sur Spherus Magna ? -Oui.
-Quel est le préfixe donné aux Matoran de foudre ? -Vo-Matoran (comme dans volts, donc). Leurs endroits préférés sont les endroits avec beaucoup de puissance, comme les générateurs.
Et pour ceux qui trouveraient que ce post est un peu trop consistent, voilà les liens vers les différents topics "sources": 1, 2, 3, 4, 5 | |
| | | maxim21 Première mission
Nombre de messages : 101 Age : 30 Localisation : Quelque part dans l'univers, dans l'amas local de la Voie Lactée pour être plus précis
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Mer 5 Déc 2012 - 14:52 | |
| Comme tu l'as suggéré, je poste désormais ça ici ; ) Et ce coup-ci, c'est plus long.
Cette fiction est l'œuvre de toa kopaka4372, et la version originale peut être trouvée à cet URL. Cette traduction est effectuée pour que les francophones puisse plus facilement accéder à la phase de sondage du concours S&T 7 de BZPower - pour plus d'informations sur celui-ci, consultez ce sujet - concernant le canon BIONICLE.
Réflexions par toa kopaka4372 Je ne suis pas sûr de ce qui m'a inspiré pour graver ceci. Peut-être que tandis que je m'assieds ici, regardant les Matoran déambulant paisiblement dans Ko-Metru, avec la vue immensément satisfaisante de mon pupille Nuju en train de travailler non loin, le sens de la paix écrasant qui envahit mon existence m'inspire d'une certaine manière. Dans tous les cas, je fus soudainement poussé à réfléchir sur ma vie, et jusqu'où moi-même, ainsi que le reste de Metru Nui, étions arrivés. Cela peut sembler étrange que moi, Ihu, un érudit Ko-Matoran, se concentre tant sur son passé là où nous sommes généralement connus pour ne nous préoccuper que du futur. Cependant, j'ai toujours été un peu excentrique ; demandez à n'importe qui me connaissant. Je n'ai jamais vu l'intérêt des chamailleries entre Ko-Matoran et Onu-Matoran, et ait essayé de montrer à Nuju la stupidité de ces disputes, bien que sans succès notable. Mais assez du présent, maintenant ; je suis sensé relater mon passé, après tout. Et bien qu'il soit peu probable que qui que ce soit lise ceci un jour, dans le cas improbable où cela arriverait, je voudrais dire cela au lecteur : j'espère que vous apprendrez autant que moi-même de mes expériences. *** Il est intéressant de noter qu'un temps durant, je ne me préoccupais pas du futur, et encore moins du métier d'érudit. J'étais un Ko-Matoran très particulier... un qui était plutôt génial, bruyant, et ignoré. J'étais quelqu'un de plutôt social. Malheureusement, les activités sociales étaient peu communes à Ko-Metru. Vu que je devais faire quelque chose de mon existence, je m'occupais des courses des érudits. Je rencontrai de nombreux Matoran différents lors de ces missions, comme celui nommé Ehrye, qui désirait travailler un jour dans les Tours. De temps à autre, ces courses m'envoyaient hors de Ko-Metru, me donnant l'opportunité d'explorer les cinq autres Metru. Je chérissais ces voyages, car j'étais fasciné par les différences entre les quartiers de Metru Nui. En fait, je trouvais des endroits comme Ta-Metru et Onu-Metru beaucoup plus intéressants que mon propre Metru ; ils donnaient à Ko-Metru une apparence désolée et ennuyante. Cependant, ce fut à Ga-Metru que j'eus une conversation que je n'oublierai jamais, une qui changea ma vie. J'étais en mission, comme d'habitude, lorsque je fus distrait par la vue magnifique des Chutes de Protodermis. Je ne m'étais jamais arrêté pour les contempler auparavant, ayant tendance à ne pas passer trop de temps à Ga-Metru ; il me rappelait trop Ko-Metru, avec tous ces érudits et ces centres éducatifs. Pendant que j'observais les chutes, hypnotisé par leur beauté, une voie féminine pénétra mes pensées. « Elles sont magnifiques, n'est-ce pas ? » Je me tournai et vit une Ga-Matoran se tenant près de moi en regardant les Chutes. Je la regardai avec curiosité, puis redirigeai mon regard vers le Protodermis s'écoulant des Chutes. « Oui, en effet. » Il y eut un long silence plutôt étrange. je continuai de jeter des regards vers la Ga-Matoran, me demandant quand elle partirait et pourquoi s'était-elle embêtée à me parler. Finalement, après quelques moments de plus, elle se tourna et me posa une question. « Es-tu un érudit Ko-Matoran ? » Je laissai échapper un rire. « Non, non, je suis juste un type qui accomplit des missions pour ces érudits. J'ai mieux à faire que m'enfermer dans une étude et regarder les étoiles toute la journée. » La Ga-Matoran sembla décontenancée. « Oh. » « Pourquoi tu demandes ça ? Si tu veux parler avec l'un d'entre eux, j'en connais deux qui pourrait t'accorder un peu de leur temps et venir ici pour te voir. » « Non, c'est juste que je souhaitais discuter avec l'un d'entre eux sur leurs opinions sur... la vie... » Ce dernier commentaire me fit me tourner de nouveau pour voir la Ga-Matoran. Elle me regarda dans les yeux et dû y lire la question que je me posais, car elle continua, bien que semblant un peu embarrassée. « C'est juste que je voulais savoir ce que les érudits Ko-Matoran pensaient au sujet des Trois Vertus et la manière dont elles guident les Matoran dans leurs vies... Je sais que ce n'est pas ce que les érudits Ko-Matoran étudient habituellement, ni même les Ga-Matoran en fait, mais j'étais juste… curieuse. » Je la regardais toujours, incertain de quoi penser. « Je vois. » Quelque chose dans l'expression de mon visage dû la gêner, car elle sembla encore plus embarrassée. « Je dois y aller maintenant. Merci pour la discussion. » Elle partit en courant, vers quelque soit l'endroit où elle devait aller. Je la regardai jusqu'à ce qu'elle disparaisse de mon champ de vision. Pour je ne sais quelle raison, cependant, ses paroles ne s'évanouirent pas de mes pensées. Quelque chose en elles me fit penser. Je n'avais jamais passé beaucoup de temps à me questionner sur le monde autour de moi, mais l'idée d'une relation entre les Trois Vertus et nos propres vies m'intrigua. Ce serait le catalyseur d'une série d'évènements qui aboutiraient à ma transformation en érudit Ko-Matoran. Je ne revis jamais cette Ga-Matoran après cette conversation, et ne découvrit jamais son nom. C'était comme si elle s'était invitée dans ma vie dans le seul but d'en faire quelque chose de plus, comme si elle était un don de Mata Nui. C'est un don dont je suis reconnaissant. *** Je ne suis pas soudainement devenu dévoué à l'étude des prophéties et des questions sur la vie, bien sûr. Ce changement eut lieu graduellement. Tandis que je continuais mes missions, je commençais à prendre de plus en plus conscience du son et de la vie qui m'entourait. J'avais déjà entendu les sons des autres Metru auparavant, bien sûr, et vu la vie qui foisonnait dans chacun d'entre eux ; ce n'était que maintenant, cependant, que je commençais à réellement les apprécier. Je pris l'habitude d'emporter des tablettes avec moi, prenant des notes sur ce que je voyais dans chaque quartier que je visitai et gravant des diagrammes complexe sur les différents processus grâce auxquels fonctionnait Metru Nui. Je commençai à me rendre compte du point auquel les quartiers dépendaient les uns des autres ; si ne serait-ce qu'un seul cessait un jour d'exister, la cité entière serait drastiquement affectée. Prendre conscience de cela me stupéfia, et m'aida à gagner une nouvelle compréhension de la vie. En plus de toutes mes autres activités, je commençai à prendre un plaisir spécial à observer les Rahi. Chacun des quartiers de Metru Nui avait sa propre part de créatures radicalement différentes et fascinantes. Il y avait les Tortues de Derme de Ga-Metru, avec leur troublante capacité de prévoir le mauvais temps, et les Nui-Jaga de Po-Metru, avec leurs dangereux dards, et les Salamandres des Fourneaux de Ta-Metru ; et tant, tant d'autres. Rapidement, j'eus toute une archive d'études sur les Rahi et le fonctionnement de Metru Nui, savoir qui m'aida grandement plus tard dans ma vie. Tout en commençant à penser de plus en plus aux Trois Vertus, je devins particulièrement intéressé par la Destinée. Cela, ainsi que ma nouvelle soif de connaissance, me mena naturellement à considérer, pour la première fois de ma vie, de devenir un érudit Ko-Matoran. Idéalement, ce fut à peu près vers cette époque qu'un sage des Tours de la Connaissance me contacta pour m'offrir d'y travailler. Apparemment, mes études avaient été remarquées, et le sage disait voir un grand potentiel en moi. J'acceptai son offre sans trop d'hésitation ; après tout, c'était ce que je voulais. Et ainsi commençais-je à travailler dans les Tours de la Connaissance, avec le sage qui m'avait recruté comme mentor. Je commençai en bas de l'échelle, bien sûr. Je dû travailler pour m'hisser à l'honorable profession d'érudit professionnel et de prophète. Au début, il me fut difficile de conserver ce silence étouffant et cet état d'esprit totalement concentré qui était la caractéristique de ceux travaillant dans les Tours de la Connaissance, mais je finis par apprendre le faire, étant la seule manière d'atteindre des rangs plus élevés et d'avoir accès à des quantités incroyables de savoir. Mes jours étaient passés à étudier, faire des calculs, se questionner sur les mystères de l'univers, et bien sûr, de temps en temps, à observer les étoiles. Très tôt, je pu dire qu'observer les étoiles, une des principales activités des érudits, ne m'intéressait pas grandement. Essayer de faire des prophéties était intéressant, mais je sentais que je ne pouvais faire ça en me basant uniquement sur l'observation des étoiles ; il était nécessaire d'utiliser les expériences passées dans les prédictions. *** Cela me prit un certain temps pour atteindre les plus hauts niveaux des Tours de la Connaissance. Malgré mes heures de dur travail et d'étude, il me fallut tout de même longtemps pour atteindre le statut convoité d'érudit vétéran et de prophète. Ce fut vers cette époque que mon mentor m'informa qu'un incident scandaleux avait eu lieu et me menaçait moi, ma réputation, et mon travail. C'était quelques jours après que j'ai commencé à travailler au dernier étage des Tours de la Connaissance. Le premier signe d'avertissement que quelque chose ne tournait pas rond ce jour-là fut la mystérieuse disparition de ma tablette. Elle était marquée à mon nom, cependant, donc quelque soit la personne qui la trouverait, elle saurait qu'il fallait me la rendre, et je ne laissais donc pas cela trop m'embêter. Le second signe d'avertissement eut lieu lorsque j'entrai au plus au niveau et y trouvait une sorte de tumulte. Le simple fait qu'il y est quelque chose qui ressemble à du bruit à un niveau aussi haut était phénoménal. Je vis devant moi quelque chose ressemblant à une foule, chose vraiment étrange à Ko-Metru. Le troisième signe, et le plus explicite, fut lorsque le silence, complet et total, envahit la pièce lorsque j'entrai. Tous les visages se tournèrent dans ma direction. Comme si la situation n'était pas déjà assez gênante, je pouvais voir de petits regards de suspicion et de méfiance à travers les trous à yeux de la moitié des masques des érudits. Mais ce qui me dérangeais le plus était l'expression sur le visage de mon mentor. Il me regardait, l'air distant, et dans ses yeux, je vis… de la déception ? Un des érudits se racla la gorge. Quelques autres retournèrent à leurs places de manière peu naturelle, pendant que quelques autres m'observaient silencieusement. Ce fut finalement le Ko-Matoran au centre du rassemblement qui brisa le silence. Il s'avança par rapport aux autres, un air triste dans les yeux. « Bien, Ihu, je suis surpris que tu ais le culot de te montrer ici. » Il s'approcha encore d'un pas. « Je suppose que tu es ici pour rendre les tablettes, donc commence par les tendre. » Il leva sa main, attendant avec espoir les tablettes que j'étais sensé avoir en ma possession. Je ne pouvais que me tenir debout, regardant le sage et le reste de la pièce avec le regard vide. La pièce était de nouveau plongée dans un étrange silence. L'air semblait si lourd que j'étais sûr qu'on aurait pu le couper avec une lame aiguisée. La situation resta dans le même état figé, avec moi me tenant là sans bouger et le sage avec la main tendu vers moi, durant une dure minute. Je me ressaisi finalement et commençai à me racler la gorge. Après quelques échecs pour former une phrase cohérente, je finis par réussir à dire, « Quelles tablettes ? » L'humeur du sage Ko-Matoran, qui avait jusqu'ici été calme et contrôlée, se transforma brutalement en furie incontrôlable. « MES TABLETTES ! » cracha-t-il, s'avançant vers moi de quelques enjambées et emmenant son masque juste à côté du mien. « Celles sur lesquelles j'ai passé les quelques dernières années ! Celles avec des données et des prophéties extrêmement importantes que j'ai achevé HIER ! » Cette explosion me renvoya de nouveau dans le silence. La voix du sage résonnait dans l'espace clos. Quelques uns des autres érudits avaient leurs mains sur leurs récepteurs audios, et pour de bonnes raisons ; les cris du sage, qui seraient déjà considérés comme plutôt forts selon des standards normaux, étaient presque assourdissants dans le silence des Tours de la Connaissance. Le sage Ko-Matoran dû être encore plus énervé par mon absence de réponse, car ce qu'il fit choqua presque toutes les personnes présentes ; il m'envoya son poing dans la face. Son poing toucha mon masque, me faisant tomber. Pendant que je m'écrasai au sol, je vis le sage Ko-Matoran se faire maîtriser par quelques autres. Les cris des divers érudits résonnaient tandis que la situation menaçait de se transformer en chaos incontrôlable. Je pouvais entendre des bruits de pas autour de moi. Deux mains vigoureuses m'attrapèrent par les épaules et me remirent sur pied. Je regardai dans les yeux de mon mentor. J'y lu la question et y répondit avant qu'il n'ouvre sa bouche pour parler. « Je ne les ai pas volées, » dis-je doucement. Mon professeur me regarda droit dans les yeux durant quelques longs instants. Je me plongeai dans son regard et le soutenais. Finalement, il se détourna de moi. « SILENCE ! » rugit-il. Dès qu'il eut dit cela, la pièce devint aussi silencieuse qu'un Muaka pistant une proie. Tout le monde regardait en direction de mon mentor. Il attendit quelques moments avant de continuer, « Ihu dit qu'il n'a pas volé les tablettes, et je le crois. Malheureusement, ce n'est pas suffisant pour prouver son innocence… donc je suggère que nous lui donnions une chance de le faire.” Quelques érudits commencèrent à murmurer entre eux. Je regardai en direction du sage qui croyait que je lui avais volé le résultat d'années de recherche. Si les regards pouvaient tuer, je serais devenu un ex-érudit Ko-Matoran à ce moment-là. *** Je reparti furieux des Tours de la Connaissance, mon corps entier tremblant de rage et de frustration contenues. Si la même accusation m'était adressée aujourd'hui, je la repousserai d'un sourire et d'une contre-argument froid et calculé. Cependant, c'était à l'époque, lorsque j'avais encore beaucoup à apprendre malgré ma haute position d'érudit et de prophète. La raison pour laquelle je fus accusé était que le sage avait trouvé ma tablette à côté du compartiment spécial situé dans le flanc d'une des Tours qu'il avait utilisé pour stocker ses tablettes pour seulement un jour, le temps de leur trouver une bonne place dans les bibliothèques des Tours de la connaissance. Je pensai personnellement que c'était une idée imbécile de garder des documents de valeur dans un compartiment accessible de l'extérieur des Tours, mais je gardai mes commentaires pour moi-même ; je n'avais aucun désir de faire enrage encore plus le pauvre sage, qui commençait à sembler légèrement dément. Dans tous les cas, je trouvais intéressant que ma tablette ait disparu à peu près en même temps que les autres tablettes ; le sage ne les avaient enfermées qu'une nuit et avait découvert qu'elles avaient disparu au matin. La proximité entre ces deux évènements était trop parfaite pour être une coïncidence. Bien sûr, personne n'a pensé à se demander pourquoi je volerais le travail de quelqu'un d'autre alors que je venais d'arriver à une haute position dans les Tours, à part moi. Cela ne me prit pas longtemps pour trouver le coupable. Peu de gens savaient que j'avais une tablette spéciale, en dehors des érudits des Tours de la Connaissance et de quelques Ko-Matoran qui accomplissaient des missions dans la cité. Cela réduisit ma liste de suspects. Après avoir réfléchi aux motifs du crime, je me rendis compte que c'était probablement une tentative pour plagier le travail du sage afin d'obtenir un poste dans les Tours de la Connaissance. Une fois vu sous cet angle, la liste de suspects probables fut réduite à quelques individus. Mettre en place pour capturer le criminel fut simple. Je plaçai quelques tablettes avec du charabia gravé dessus dans le compartiment spécial utilisé par le sage. Puis j'attendis derrière un bâtiment proche, une pierre à lumière cachée sous mes robes. Comme prévu, un sombre personnage se montra, regarda dans le petit trou carré dans le flanc de la tour, et pris les tablettes que j'y avais placé. L'étranger avait sa propre pierre à lumière, et l'approcha des tablettes pour essayer de les lire. Une fois qu'il se fut rendu compte qu'elles étaient inutiles, il les maudit et les jeta au sol. Je me glissa derrière lui, et tapai légèrement sur son épaule. Surpris, il tourna sur lui-même, la pierre à lumière qu'il tenait montrant clairement ses traits, révélant son identité : Ehrye. « Ihu !, » cria-t-il, surpris. Il laissa tomber sa pierre à lumière, qui explosa bruyamment sur le sol de cristal poli. « Je pensais que ça pouvait être toi, » dis-je doucement, avec une nuance de menace dans la voix. « Tu disais toujours que tu voulais travailler aux Tours de la Connaissance quand je te rencontrais lors de mes missions. » « S'il te plaît, Ihu, je peux expliquer, ne m'accuse juste pas, » plaida-t-il. « C'est vraiment de ta faute pour avoir conçu un plan aussi stupide pour rentrer dans les Tours de la Connaissance. Crois-tu vraiment que le sage auquel tu les as volées n'aurait rien dit lorsqu'il le découvrirait ? » « Je l'ai fait dans l'excitation du moment. Quand je l'ai vu mettre ses tablettes dans un endroit secret aussi évident, j'ai saisi l'opportunité. » « Ce qui n'explique pas pourquoi tu devais me faire accuser, » grognai-je, m'approchant d'un pas vers Ehrye, qui reculait face à la lumière brillante émise par la pierre à lumière que je tenais. Ehrye déglutit nerveusement. « Oh oui.. à propos de ça… et bien.. euh… J'ai découvert que tu sculptais une pierre, et je prévoyais de te la rendre, mais.. euh…” Je soupirai. « Étais-tu jaloux de moi ? Que je sois dans les Tours alors que tu n'y étais pas ? » Le visage d'Ehrye se déforma sous la colère. « Oui ! » rétorqua-t-il avec colère. « Ce n'était pas juste que moi, qui- » « Qui quoi ? Tu dois travailler pour ça, Ehrye ! Tu ne peux pas t'attendre à demander et être accepté sur un caprice ! » Ma colère me submergeait tandis que je m'approchais d'Ehrye. « S'il te plaît, » plaida Ehrye. « S'il te plaît, Ihu. Je te donnerais les tablettes, ne m'accuse juste pas. Je n'aurai plus la moindre chance… » Je ne suis pas sûr de ce qui dissipa ma colère comme si elle n'avait jamais existé. Peut-être que la vue d'Ehrye recroquevillé, demandant de ne pas l'accuser, suscita ma pitié. Ou peut-être était-ce parce que j'avais le cœur trop tendre. Quoiqu'il en soit, je fini par laisser partir Ehrye. Cette décision pouvait ne pas avoir été la plus sage, et pendant longtemps je me suis demandé pourquoi j'avais fait ce que j'avais fait. Cependant, maintenant, je peux dire que je suis content de ma décision. Il y eut des conséquences, bien sûr. Je rendis les tablettes, insistant sur le fait que je les avais trouvées et non volées. Certains me crurent, d'autres non. Quoiqu'il en soit, je fus suspendu des Tours de la Connaissance pour un an et perdit ma haute position. Ce ne fut que des années après que je la retrouvai. J'espère qu'Ehrye apprit quelque chose le jour où je le laissai partir, car ce que j'appris ce jour-là changea ma perspective sur la vie. C'est alors que je compris que le monde n'était pas en noir et blanc ; il y avait des nuances de gris. Je compris qu'il ne fallait pas laisser ma colère me contrôler ; plus jamais je ne laissai quoi que ce soit déclencher une aussi forte colère en moi. Et finalement, je compris l'importance d'avoir de la pitié. La pitié est, après tout, ce qui permet à la vie de continuer. Car si aucune chose vivante n'avait de pitié envers les autres, dans quel état serait notre monde ? *** Je me souviens plutôt bien du jour où j'ai rencontré Nuju pour la première fois. Je me promenais dans Ko-Metru, profitant de la paix relative et du silence quand je trébuchais sur lui. Ou plutôt, il trébuchait sur moi. Quoi qu'il en soit, nous nous retrouvâmes tous deux au sol. Nuju se releva le premier. Tandis que je tournais mon visage vers lui, il commença à dire quelque chose, puis une expression de surprise traversa son visage. Il ferma promptement sa bouche. J'avais toujours l'impression que Nuju allait envoyer une réplique piquante, mais il retint sa langue lorsqu'il se rendit compte que j'étais un sage Ko-Matoran. « Mes plus sincères excuses, monsieur, » dit-il, crispé, baissant la tête en signe de respect. « Je ne regardais pas où j'allais. Je ferais plus attention la prochaine fois. » Juste après avoir prononcé ses mots, il se tourna et repartit. Je le regardai, mon intérêt piqué ; quelque chose dans son maniérisme et son attitude m'intriguait. Bien sûr, je ne connaissais pas son nom suite à notre première rencontre, mais je gardai une image mentale de lui stockée dans mon esprit. Cela ne me prit pas longtemps pour le voir de nouveau ; on pouvait fréquemment le voir près des Tours, deux tablettes toujours cachées sous ses bras tandis qu'il prenait des notes sur tout ce qui l'intéressait ; il me rappelait moi-même plus jeune par de nombreux aspects. Peut-être est-ce pour cela que je décidais de garder un œil sur lui, ou peut-être était-ce parce que je sentais le potentiel de ce Matoran. Ma surveillance fut payante, et je compris rapidement que Nuju nourrissait le rêve de travailler un jour dans les Tours de la Connaissance ; ses heures d'études et d'écriture ainsi que son habitude de rester près des hauts bâtiments en cristal rendaient cela plutôt évident. Je remarquai rapidement que Nuju avait une attitude vraiment froide envers les autres, même pour un Ko-Matoran. Il évitait toujours les grands rassemblements, était sujet à une irritation extrême si on l'interrompait durant son travail, et il faisait des remarques plutôt acerbes. Quoi qu'il en soit, son incroyable dévouement à l'accomplissement de son rêve m'impressionna ; il travaillait aussi dur que n'importe quel érudit des plus bas niveaux des Tours, si ce n'est plus. Finalement, après des mois d'observation attentive, je décidai de recruter Nuju dans les Tours de la Connaissance et de lui servir de mentor. Je savais qu'il serait difficile de franchir la barrière glacée que le Matoran avait construit autour de lui-même, mais je souhaitais tenter cette tâche. Je me souviens encore de chaque mot de ma première vraie conversation avec Nuju. J'avais appris son nom en entendant ses frères Matoran l'appeler par celui-ci plusieurs fois. Il levait les yeux vers une sculpture qu'il étudiait lorsqu'il me vit approcher. Reconnaissant que j'étais un sage des Tours de la Connaissance, il se redressa, fixa sa posture, mit de côté ses tablettes, et baissa respectueusement la tête. « Bonjour, monsieur, » commença-t-il, toujours avec la même voix crispé. « Pourrais-je vous aider d'une manière ou d'une autre, monsieur ? » Je riais, puis dit, « Pas besoin de formalités. Tu peux juste m'appeler Ihu, Nuju. » À la mention de son nom, il leva rapidement les yeux, ses yeux me regardant avec un mélange de fatigue et de curiosité. Je n'étais pas désarçonné par son comportement froid, cependant. « J'ai gardé un œil sur toi depuis un bout de temps, Nuju, » commençais-je, « et je dois dire que je suis impressionné. » « Vraiment ? » dit Nuju, me regardant avec son visage sans expression. Dans ses yeux, cependant, j'étais sûr d'avoir vu une lueur d'espoir, de douleur, et de désir. « Et pourquoi cela, mon- Ihu. » Je le regardais avec amusement tandis que Nuju prononçait mon nom. Il le dit lentement et précautionneusement, comme si le mot pouvait mordre sa langue. Je pourrais dire qu'il n'était pas à l'aise d'appeler quelqu'un d'un aussi haut rang par son. Bien, pensais-je. Le respect et l'humilité était quelque chose que je recherchai chez mes étudiants. « J'ai remarqué que tu étudies avec beaucoup de diligence, » dis-je précautionneusement, observant le corps de Nuju trembler nerveusement et il commença à tourner ses mains encore et encore. J'attendis encore un autre moment avant de continuer, mes mots restants dans l'air avant que je finisse par dire les mots que, j'en étais sûr, Nuju avait attendu longtemps qu'on lui dise. « Je me demanderais si tu serais intéressé pour un travail dans les Tours de la Connaissance. » Un sourire géant traversa les traits de Nuju, une expression heureuse qui semblait bizarre sur le visage habituellement froid et glacé du Ko-Matoran. « Oui ! » s'exclama-t-il, radieux. Un moment plus tard, il se reprit et commença à tousser, clairement embarrassé par son explosion surenthousiasmée. « Je veux dire oui, » dit-il, reprenant le ton froid et calculateur qu'il utilisait habituellement en conversation. « J'en serais honoré. » Je souris. « Et bien alors, je te verrais avant toute chose demain. Je t'enverrais un messager plus tard pour t'informer du lieu et de l'heure. » Nuju hocha la tête. « Et bien alors, je ferais aussi bien de reprendre mon chemin, mon… Ihu. » En disant cela, il rassembla ses possessions et partit dans la direction opposées. Malgré les tentatives de Nuju de rester froid et sans émotions, cependant, je pouvais voir un sautillement qui n'était pas présent auparavant dans sa démarche. Je souris à moi-même. Si je pouvais traverser ses extérieurs glacés aussi tôt, même si ce n'était que temporaire, alors il était sûr que je pourrais établir un fort lien d'amitié avec lui. Le temps ne me donnerait pas tort. *** C'était une joie d'avoir Nuju dans les Tours de la Connaissance ; il travaillait encore plus dur depuis qu'il y avait été admis. Il était très précautionneux et ne perdait pas de temps, et ses pauses étaient rares et espacées. J'étais très fier de lui, même s'il gardait un extérieur froid envers tout le monde, moi y compris. Cependant, je me sentais responsable de lui en tant que mentor, et tandis qu'il franchissait lentement les niveaux, je m'assurai d'être à ses côtés, lui enseignant ce que je savais et faisant ce que je pouvais pour le guider. Désormais, la plupart des érudits, y compris mon propre mentor, enseignent à leurs pupilles en leur faisant étudier des écritures et des tablettes, et en les laissant observer les étoiles de temps à autre. Malheureusement, bien que je respecte énormément mon mentor, je trouvais que cette méthode d'apprentissage était mauvaise, à cause du fait qu'elle ne permettait pas à l'étudiant d'apprendre par les expériences de la vie réelle. Ce fut pour cette raison que je choisis d'enseigner et d'entraîner Nuju avec mes propres techniques. Je n'ai jamais oublié la première session d'entraînement que j'ai eu avec Nuju en utilisant mes propres méthodes. Ce jour-là, je demandai à Nuju de m'accompagner hors des Tours de la Connaissance pour un voyage spécial. Comme je le prévoyais, Nuju était clairement mécontent de s'éloigner de son lieu de travail, mais il suivit ma requête par respect. Tandis que nous traversions Ko-Metru en silence depuis un moment, je remarquai que Nuju gigotait nerveusement tandis que nous marchions, signe clair que quelque chose le préoccupait. J'ignorais cela tandis que nous continuions de marcher, attendant l'inévitable question. Je n'eus pas à attendre longtemps. « Où allons-nous, Ihu ? » demanda Nuju d'un ton aussi poli et respectueux que possible. « Un endroit pas loin, » dis-je vaguement. Nous reprîmes notre marche en silence. Rapidement, je sentis que Nuju se préparait à me dire quelque chose qu'il pensait vraiment important ; il prenait de grandes inspirations et gardait ses yeux au sol. Finalement, il parla. « J'ai.. ah…. entendu parler de l'incident qui a eu lieu il y a longtemps. » « Quel incident ? » « Celui concernant les tablettes volées. Je me… demandais si vous aviez vraiment… » laissa-t-il en suspens tandis que je continuais à marcher, ne prêtant pas d'attention à sa question. Il retomba dans le silence. Finalement, nous arrivâmes dans une clairière. Il n'y avait presque aucun Ko-Matoran dans la zone où j'avais choisi d'emmener Nuju, en partie parce qu'il n'y avait que quelques tours dans la région. Nuju me suivit tandis que j'entrais dans une des Tours de la Connaissance proches. Il ne la reconnut pas du tout, ce qui le poussa à demander. « Cela vous dérange si je vous demande pourquoi nous sommes ici, Ihu ? » demanda-t-il, gardant sa voix calme et respectueuse. « Nous montons, » dis-je simplement. Nuju me jeta un regard avec l'air confus. Plus tard cependant, lorsque nous nous retrouvâmes en haut de la Tour, la signification de mes mots fut plus claire. Une fine couche de brouillard enveloppait le ciel sous les extrémités des Tours. Il n'y avait pas le moindre son ici. J'en était venu à connaître les toits des Tours comme le meilleur endroit de Metru Nui pour contempler et se questionner. Je savais que c'était la première fois que Nuju allait sur le toit d'une Tour, et je lui laissai donc un moment pour jauger les alentours. Je regardai avec amusement Nuju regarder précautionneusement par dessus le rebord ; même s'il ne pouvait pas voir le sol en bas, il devait être conscient que ce serait un saut plutôt ahurissant. Je pris une inspiration d'air frais et pur et me tint là en silence, mes yeux fermés, souhaitant reposer mon esprit. À côté de moi, Nuju avait arrêté de bouger. Je le suspectais de me regarder, mais pour le moment je ne faisais rien, juste me relaxer. Après quelques moments, les mouvements de Nuju à mes côtés cessèrent ; je supposais qu'il était en train de m'imiter. Nous restâmes comme cela pendant cinq bonnes minutes, uniquement entouré par un silence complet. Une fois que je me sentis complètement relaxé, j'ouvris mes yeux, regardant au loin. « C'était rafraîchissant. » Nuju me regarda curieusement, avant d'agréer avec une voix sans sentiments. « Je suppose que oui. » Nous restâmes ensemble comme cela pendant plusieurs autres minutes. Bien que je ne dise rien, j'étais plutôt fier de Nuju. La plupart des autres auraient perdu patience avec le voyage sans but depuis longtemps, et pourtant Nuju avait jusqu'à présent étouffé tous besoins qu'il avait probablement eu de me demander pourquoi au nom de Mata Nui nous nous trouvions sur un toit glacé, bien que j'ai remarqué les gigotements de Nuju, un signe certain d'agitation mêlé à de l'impatience. Finalement, je brisai le silence. « J'ai volé les tablettes. » Nuju me jeta un regard étonné avant de renvoyer son regard au loin rapidement. Il y eut un silence pendant quelques moments, avant qu'il ne finisse par parler. « Non, vous ne l'avez pas fait. » Un sourire traversa mon visage. « Pourquoi pas ? » « Trois raisons, » répondit Nuju, d'un ton toujours sans émotion. « Tout d'abord, vous n'aviez aucune raison de le faire alors que vous veniez d'atteindre une position éminente ; mettre en péril cela pour quelque raison que ce soit aurait été particulièrement stupide. » Je ne dis rien, et Nuju continua donc. « Ensuite, toutes les preuves indiquent que vous ignoriez l'existence. Finalement, vous êtes beaucoup trop noble pour tremper dans le vol. Bien sûr, je pourrais développer tous les points précédents, mais ce n'est pas le moment. » Il y eut un moment avant que j'explose de rire. « Excellent, Nuju, excellent. Je vois que tes compétences analytiques restent toujours aussi aiguisées. Bien sûr, je pourrais aisément trouver trois contre-arguments aux tiens, mais comme tu l'as dit, ce n'est pas le moment. » Nuju me regarda pendant un moment, et j'étais sûr d'avoir vu un sourire étirer ses lèvres avant qu'il ne se détourna. Je parlai de nouveau. « Maintenant dit moi, Nuju, pourquoi poser une question dont tu connaissais déjà la réponse ? » Nuju resta silencieux quelques moments, avant de dire, « Je suppose que je voulais que vous le confirmiez. » « Mais pourquoi aurais-tu besoin de ma parole, lorsque tu m'as déjà trouvé des excuses quelle que soit ma réponse ? » Nuju ne semblait pas sûr de ce qu'il devait dire. « Parce que... » laissa-t-il en suspens. Je souris. « J'apprécie ta confiance en moi, Nuju… bien que j'aimerais que ça soit clair que n'importe qui peut faire le mal, peu importe à quel point il semble honorable. » Je cherchais dans mes robes et en sortit une fiole de Protodermis liquide. Au fond de la fiole se trouvait une substance noirâtre. « C'est similaire à ça, Nuju… nous avons tous un côté sombre, des émotions sinistres et des désirs enfouis au plus profond de nous. Tout ce que ça demande est un petit tremblement dans notre vie, » je secouais la fiole, et la substance noire se répandit dans le liquide argenté, l'assombrissant, « et ce côté de nous se montre. Tu serais surpris du nombre de vies qui ont été changées et du nombre de gens corrompus de cette manière, Nuju. » Nuju me regardait, un air pensif sur sa face. « Donc vous dîtes que personne n'est purement bon ou mauvais, » dit-il. Je souris, hochant ma tête avec approbation. « Bien sûr, d'autres peuvent être en désaccord avec mes opinions, et je respecte cela… » J'attrapais Nuju soudainement et marchait vers le bord des Tours de la Connaissance. Il laissa échapper un cri surpris tandis que nous nous trouvions à quelques pouces seulement de ce qui serait une incroyable chute. « Réfléchis vite, Nuju, » dis-je. « Je suis sur le point de te jeter d'un endroit très élevé. Que fais-tu ? » Nuju resta silencieux pendant un moment, avant de dire doucement, « Je fais des plans rapidement et stratégiquement et j'utilise la meilleure méthode possible pour survivre à ce qui arrivera après. » Je souris et laissai Nuju partir, lui donnant une tape sur l'épaule. « Cela fonctionnerait, peut-être, mais tu dois te souvenir que ton cerveau seul ne te sauvera pas sans capacités physiques ; ils vont main dans la main. » Nuju me regarda avec un air interrogateur, avant de laisser échapper un petit sourire. « Je garderais cela à l'esprit, » dit-il, se retournant pour observer Ko-Metru, et les vagues bordures des Metru l'entourant au loin. « Et je ferais bien de me souvenir des Trois Vertus également, n'est-ce pas ? » Je ne dis rien. Nuju tourna légèrement la tête. « C'est pour ça que vous m'avez emmené ici, n'est-ce pas ? Vous vouliez me montrer Metru Nui d'en haut pour m'aider à comprendre comment la cité est construite sur les Trois Vertus. » Je souris doucement, regardant fièrement mon pupille. « Comment cela ? » Nuju se tourna pour me faire directement face. « Chaque Matoran a un devoir envers sa cité, et leur désir d'accomplir leur destinée les motive pour accomplir leur devoir, et c'est l'unité de leur effort qui fait fonctionner la cité comme elle le doit. » Nuju me regardait, le coin de ses lèvres légèrement tourné vers le haut. « Je n'ai jamais oublié votre rencontre avec une Ga-Matoran que vous m'avez conté tant de fois. Vous ne m'avez jamais dit ce dont vous vous êtes rendu compte au fil des ans. C'est cela, n'est-ce pas ? C'est ce que vous vouliez que je comprenne, comment nos vies sont connectées aux Trois Vertus. » Ensuite, je ris, plein de fierté et d'affection pour Nuju, l'étudiant auquel je dévouais tant de temps et d'efforts. Il avait compris ce que je voulais qu'il sache depuis longtemps ; je savais, cependant, qu'il aurait été mieux qu'il comprenne les choses par lui-même. « Allons-y, Nuju, » dis-je, montrant le sol en bas. Il hocha la tête et me suivit dans ma descente par la Tour de la Connaissance vers la terre ferme. J'étais peut-être le professeur le plus heureux de l'univers à ce moment. Je savais que Nuju ne soutenait pas particulièrement l'idée d'unité, mais j'étais sûr qu'il l'apprendrait en temps voulu. Pour le moment, cependant, j'étais satisfait que Nuju ait enfin compris ce que j'avais appris de ma vie. Par de nombreux aspects, Nuju était mon meilleur ami. Je suis confiant qu'une fois que je serais mort, il trouvera quelqu'un d'autre en qui il aura confiance et dont il s'occupera comme je me suis occupé de lui. *** C'est formidable, vraiment. Ma vie a été longue et pleine d'accomplissements ; je n'ai pas l'impression de l'avoir gâchée. J'ai eu tout ce que je voulais de la vie, et rien ne me rend plus heureux qu'un jour Nuju, dans l'entraînement duquel j'ai dévoué tant de temps et d'efforts, partira étudier dans les Tours de la Connaissance et accomplira de grandes choses. C'est ce qui est important, l'éducation d'autant d'esprits brillants que possible, pour que l'univers puisse survivre et se continuer. Longue vie à Mata Nui, longues vies aux Trois Vertus, et longue vie à Metru Nui !
Dernière édition par maxim21 le Lun 29 Déc 2014 - 10:37, édité 4 fois | |
| | | Loserkiller Esprit Divin
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Mer 5 Déc 2012 - 19:55 | |
| Bonne nouvelle avec un véritable fond cette fois et une bonne progression dans l'histoire. Le fait de compter divers petits évènements et de les lier par la suite permet vraiment d'enrichir le récit et d'ajouter du détail et de l’intérêt à l'ensemble. Et même si l'on reste dans l'univers froid et aseptisé en quelque sorte de Ko-Metru, les personnages quand à eux dégagent une certaine chaleur. Vraiment sympa en tout cas même si l'on reste plus dans le "moment de vie", malgré des révélations intéressantes, que le gros conflit qui change tout l'univers.
Après par contre je n'ai pas trop compris pourquoi tu as mixés le tutoiement et le vouvoiement à plusieurs reprises lors de la petite expédition de Ihu et Nuju. En effet, Nuju vouvoie Ihu au début ce qui me semble normal, puis le tutoie tout d'un coup quand il lui pose la question de leur destination, avant de le vouvoyer à nouveau pour finalement le tutoyer puis le vouvoyer vers la fin du récit. C'était un choix délibéré ou juste une erreur car personnellement je trouve cela bizarre tout en pensant que même au vu de leur amitié forte, Nuju avec son caractère et son statut serait du genre à uniquement vouvoyer son mentor, quoiqu'il arrive. Mais après ce dernier point est sujet au goût de chacun je suppose. Merci pour la trad encore une fois sinon.
Dernière édition par Loserkiller le Mer 5 Déc 2012 - 22:42, édité 1 fois | |
| | | maxim21 Première mission
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Mer 5 Déc 2012 - 20:03 | |
| - Loserkiller a écrit:
C'était un choix délibéré ou juste une erreur car personnellement je trouve cela bizarre tout en pensant que même au vu de leur amitié forte, Nuju avec son caractère et son statut serait du genre à uniquement vouvoyer son mentor, quoiqu'il arrive.
C'est une erreur. Entre le balai coincé dans l'arrière-train de Nuju et la complicité entre les deux, j'ai eu parfois le vouvoiement qui me venait, parfois le tutoiement. J'en avais corrigé certains à chaud, mais j'ai dû en laisser passer pas mal. Je repasse un petit coup dessus pour harmoniser tout ça. | |
| | | geek7434 Combattant du crime
Nombre de messages : 427 Age : 27
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Mer 5 Déc 2012 - 22:13 | |
| Comme le dis Killou, on a vraiment un fond, cette fois. Par exemple, la scène de conflis entre Ihu et un autre sage, je pouvais me l'imagnier devant moi avec un très forte intensité. Les références à pas mal de paramètre storylinesque (comme avec Ehrye) et la réflexion avec le bien et le mal ainsi que l'interprétation des Trois Vertus était vraiment belles. J'applaudis, je souhaite de tout coeur que cette fic soit canonisé, elle est vraiment bonne Pour ce qui est des fautes dans le texte, t'as fais quelque oublis de lettre ou de rajout comme "certins" au lieu de "certaines", ou encore "tout" au lieu de "toi/vous".
Dernière édition par geek7434 le Jeu 6 Déc 2012 - 16:13, édité 1 fois | |
| | | maxim21 Première mission
Nombre de messages : 101 Age : 30 Localisation : Quelque part dans l'univers, dans l'amas local de la Voie Lactée pour être plus précis
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Mer 5 Déc 2012 - 22:36 | |
| - Geek7734 a écrit:
Pour ce qui est des faures dans le texte, t'as fais quelque oublis de lettre ou de rajout comme "certins" au lieu de "certaines", ou encore "tout" au lieu de "toi/vous".
Arf... Je me relis tranquillement demain pour corriger tout ça ; ) (Au passage, le bon vieil adage selon lequel on ne peut pas parler d'oublis de lettres et de fautes d'orthographe sans en faire a encore frappé ^^) | |
| | | geek7434 Combattant du crime
Nombre de messages : 427 Age : 27
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Jeu 6 Déc 2012 - 16:15 | |
| Effectivement x) Édité ^^" Bref, à quand la prochaine trad' :3 ? | |
| | | Loserkiller Esprit Divin
Nombre de messages : 5682 Age : 35 Localisation : Autour de Mata-nui.
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Jeu 6 Déc 2012 - 16:52 | |
| Quitte à faire je vais poster ici les deux premières nouvelles traduites par Maxim21 postées originellement ici et là. Souvenir par Exitium - Spoiler:
Cette fiction est l'œuvre d'Exitium, et la version originale peut être trouvée à cet URL, sous le titre Memory. Cette traduction est effectuée pour que les francophones puisse plus facilement accéder à la phase de sondage du concours S&T 7 de BZPower - pour plus d'informations sur celui-ci, consultez ce sujet - concernant le canon BIONICLE.
Souvenir par Exitium Il est minuit sur Odina. Malgré les ténèbres, les étoiles éclairent ma descente vers la plage qui porte désormais mon nom. Tandis que j'écoute le silence de la nuit, brisé uniquement par le bruit occasionnel du vent, je me remémore les circonstances qui m'ont emmené ici. Je réfléchis aussi à ma prochaine mission, qui me ramènera là où ma vie précédente a pris fin, et où a commencé ce cauchemar vivant. Mon nom est Nidhiki. Avec un sourire, je me rappelle de quand j'étais un Toa de l'Air, un des gardiens de la Péninsule de Tren Krom, une place tellement inhospitalière que je me suis souvent demandé pourquoi des Matoran s'embêtaient à y vivre. Bien que je ne sois pas particulièrement attaché à mon foyer, je sentais naïvement le devoir de le défendre. Ce fut là-bas, non loin des chutes d'acides, que j'ai rencontré les Chasseurs de l'Ombre pour la première fois. La première attaque frappa un village de l'autre côté de la péninsule. Dans les jours qui suivirent, un autre village tomba, suivi par un autre. Personne sur ma terre natale n'avait croisé les Chasseurs de l'Ombre auparavant, et mon équipe de Toa m'a donc envoyé négocier avec eux. Peut-être qu'« équipe » n'est pas le bon mot. Nous ne travaillions ensemble que rarement, mais de temps en temps les autres insistaient pour que nous nous regroupions parce que c'était ce que c'est ce que les Toa font. Étant un Toa novice, je ne savais pas que les équipes de Toa ne faisaient que de plus grosses cibles. Comme je l'appris rapidement, négocier avec des Chasseurs de l'Ombre n'est pas aussi simple qu'il y parait. Je n'étais pas prêt à combattre, et je fus rapidement vaincu et frappé par un grand personnage avec une armure noire, dont le nom de code était Sauvage, appris-je par la suite. Le Chasseur de l'Ombre connu sous le nom d'Imitateur mit un terme à la brutalité de son partenaire et me demanda pourquoi j'étais là. Il soupira tandis que j'expliquais que j'étais là pour négocier. « Les Chasseurs de l'Ombre ne négocient pas, » dit-il catégoriquement. « Nous avons été engagés pour éliminer plusieurs cibles dans les villages proches, et c'est exactement ce que nous allons faire. L'assaut final est cette nuit dans le village à l'extrémité de la péninsule, et bien que tu ne sois pas une cible, Je ne suis pas sûr de pouvoir empêcher mon coéquipier d'échauffer ses muscles avant le raid. » « Si vous échauffez vos muscles maintenant, vous serez épuisés quand vous devrez affronter mon équipe de Toa, » répliquai-je, bravade démentie par mes nerfs. « Vous pouvez me tuer, mais combien de Toa pouvez-vous affronter avant que nous vous vainquions ? » Imitateur ne semblait pas très content de recevoir des revendications d'un Toa. Cependant, il n'avait aucune haine particulière envers les Toa et ne souhaitait pas faire plus que ce qu'on lui avait ordonné. « Il y aura suffisamment de morts cette nuit, » dit-il avec une résignation fatiguée, coupant les cordes qui retenaient mes mains. « À part notre cible, les autres villages seront saufs tant que vous resterez loin des Chasseurs de l'Ombre. » Naturellement, j'ai partagé cette information avec les autres Toa. Au lieu de remercier Mata Nui pour les avoir épargnés, ils décidèrent de défendre le village, se méfiant des Chasseurs de l'Ombre. En tant que noble guerrier de Mata Nui, je courus tête baissé vers le village visé avec eux. Mes camarades espéraient que la simple vue de Toa ferait décamper nos ennemis, mais j'espérais secrètement que nous aurons l'opportunité de les affronter au combat. Nous pensions que les Chasseurs de l'Ombre ne viseraient qu'un ou deux Matoran. Nous pensions qu'ils ne seraient que deux. Nous ne savions pas qu'ils avaient l'intention de raser le village entier. Nous ne savions pas qu'il y avait beaucoup plus que deux d'entre eux. Dans les minutes qui suivirent notre arrivée, quelqu'un arrosa les torches, et le village sombra dans la panique. Les cris des Matoran comme des Toa remplirent l'air tandis que les Chasseurs de l'Ombre frappaient depuis les ténèbres, éliminant rapidement les autres Toa. Lorsque les Chasseurs de l'Ombre mirent le feu aux huttes et illuminèrent le village, j'étais le seul Toa encore debout. J'envisageais d'invoquer une tempête pour éteindre le feu, mais il était trop tard pour sauver le village. En infériorité numérique face aux Chasseurs de l'Ombre, je décidais plutôt de me sauver pour pouvoir me battre un autre jour. En activant dans mon Masque de la Discrétion, je disparus dans les ombres, jurant de me venger des Chasseurs de l'Ombre. Je me détestais pour avoir battu en retraite, mais il faut parfois prendre des décisions difficiles pour survivre. Même si nous avions connu le nombre de Chasseurs de l'Ombre, nous les aurions tout de même attaqués. C'était une mauvaise décision, et la nuit où ma première équipe tomba, j'appris qu'un Toa vaillant était un Toa stupide, et qu'un Toa stupide était un Toa mort. Tandis que les années se transformaient en siècles, je continuais à rester sur la Péninsule de Tren Krom, errant de village en village et adaptant mon style de combat. Me reposant de plus en plus sur mon masque, je commençai à frapper de puis les ténèbres et à utiliser la discrétion à mon avantage. Je n'ai aucun amour pour ma terre natale, mais je restai malgré, espérant secrètement que les Chasseurs de l'Ombre reviendrait pour finir le travail. Alors peut-être que je pourrais utiliser leurs forces contre eux. Un jour arriva la nouvelle que le Dragon de Kanohi attaquait Metru Nui. J'avais rencontré Dume par le passé, et peu m'importait d'avoir une excuse pour quitter la Péninsule de Tren Krom, mais j'avais une autre raison de me rendre à Metru Nui. Bien que je n'avais aucune preuve, je pensais que les Chasseurs de l'Ombre étaient impliqués. Les Chasseurs de l'Ombre étaient effectivement derrière l'attaque, mais je du attendre avant de mettre les mains sur mes ennemis. Les autres dix Toa qui étaient venus combattre le Dragon de Kanohi avec moi décidèrent de rester à Metru Nui, ce qui me convenait très bien. J'étais content de rester là, sachant que les Chasseurs de l'Ombre ne connaîtraient pas le repos avant d'avoir la cité. Après un millier d'années, les Chasseurs de l'Ombre entrèrent en action. Je fus le seul Toa qui célébra (seulement en privé) l'invasion de la cité par les Chasseurs de l'Ombre. La première attaque embrasa en moi une étincelle que je n'avais pas senti depuis des années. Bien que j'appréciais la chance de frapper de nouveau mes ennemis, pour expier ma stupidité, les Chasseurs de l'Ombre gagnaient une guerre que nous aurions dû gagner facilement. Vers la fin de la guerre, je patrouillais dans la cité, hors du Colisée, lorsque j'ai remarqué quelqu'un sur les toits. En activant mon masque de la discrétion, je me glissais derrière cette personne pour mieux la voir. Je ne pu croire ma chance lorsque je reconnus Imitateur. Souriant à moi-même tandis que je m'approchais du moment de ma récompense, je pointais ma faux vers le Chasseur de l'Ombre, le bombardant d'une bourrasque de vent. Mon attaque le fit tomber du toit, mais il atterrit agilement sur ses pieds dans la rue en contrebas. Il chargea en direction de mon attaque, mais j'avais de nouveau disparu dans les ombres. Je me repositionnai rapidement et lançai une autre bourrasque de vent, faisant tomber Imitateur. Croyant que je l'avais vaincu, je désactivais mon masque pour qu'Imitateur puisse me voir et savoir que le Toa novice qui avait fui dans la disgrâce face aux Chasseurs de l'Ombre l'avait vaincu. Cela lui prit un moment, mais ses yeux s'illuminèrent quand il me reconnut. « Je vois que tu n'as pas suivi mon conseil une deuxième fois, » répondit-il, secouant tristement sa tête. « Tu t'es encore impliqué dans un conflit qui ne te concerne pas. » « Cette cité ou ses habitants ne m'importent pas réellement, » répondis-je, « mais c'est toujours un plaisir d'échauffer mes muscles lorsque votre engeance montre sa sale tête. » Imitateur se releva lentement, laissant son épée au sol et gardant ses mains en position non-menaçante. « Je me contente de faire un travail, » dit-il. « Je n'ai aucun amour pour les Chasseurs de l'Ombre, et peu m'importe que leurs plans réussissent ou échouent. Je me bats pour eux uniquement parce qu'ils m'ont promis quelque chose en échange, quelque chose que je veux désespérément. Dans ce sens, nous ne sommes pas aussi différents que tu le penses. » Je resserrai ma prise sur ma faux. « Je ne suis en rien semblable à toi, » crachai-je. « Je me bats pour une noble cause : débarrasser l'univers des ordures dans ton genre. Vous autres mercenaires ne comprendrez jamais ça. » « Peut-être pas, » répondit Imitateur. Avant que je puisse réagir, il bougea à la vitesse de l'éclair, attrapa son arme au sol et me renversa en un mouvement. Il se tenait au-dessus de moi, l'épée dressée pour un ultime coup. Je pris une profonde inspiration puis utilisa mes pouvoirs pour vider mes alentours immédiats de leur air, laissant suffoquer Imitateur. Me concentrant sur mes pouvoirs et luttant pour contrôler ma colère, je redirigeai ensuite cet air, le laissant étourdi au sol près de moi. Content de moi-même, je maîtrisai mon prisonnier et ligotai ses mains. « Tu te bats pour une guerre futile, » dit Imitateur tandis qu'il suivait, n'essayant plus de résister. « Bien que le destin nous ait placé dans les camps opposés de ce conflit, je dois t'avertir que contre les Chasseurs de l'Ombre, tes valeurs morales ne sauraient sauver seules la cité. » Longtemps après que j'ai enfermé Imitateur avec les autres Chasseurs de l'Ombre que nous avions capturé, je continuai à réfléchir à ses paroles. Bien que les Toa ne veuillent pas l'admettre, nous perdions la guerre. Les héros du jour ne pouvaient faire face aux criminels de la nuit si nous permettions à nos valeurs, notre insistence naïve à nous battre équitablement et à épargner nos ennemis, de nous affaiblir. Je savais que Lhikan n'abandonnerait jamais ses principes, même pour le plus grand bien. Il sacrifierait lui-même, les Matoran, et la cité, et se consolerait qu'au moins il a toujours une morale. Le truc avec la morale, cependant, c'est que ça importe pas énormément une fois mort. Il était clair que nous devions mettre fin à la guerre aussi vite que possible. Bien que je souhaitai écraser les Chasseurs de l'Ombre, si nous continuions le combat, ils submergeraient les Toa, et la cité serait perdu. Repensant à la première fois où je combattis les Chasseurs de l'Ombre, je commençai à penser à des manières peu orthodoxes de gagner la guerre. Je compris que la fin justifie tous les moyens. Alors lorsque Lariska m'offrit Metru Nui contre les Toa, je saisis l'opportunité. Les Chasseurs de l'Ombre seraient partis, les Matoran m'auraient toujours pour les protéger, et Dume (dont la défiance obstinée était à l'origine de cette guerre) serait mort. J'aurais peut-être même pu négocier pour garder les Toa en vie. En remerciement, Lhikan me traita de traître et menaça de me tuer si je restais sur l'île. Même s'il n'avait pas préparé sa contre-attaque, la guerre se serait fini le même jour grâce à mes actions. J'ai pris la difficile décision de mettre fin à la guerre et sauver des vies, mais Lhikan ne l'aurait pas prise. Faire la bonne chose était trop important pour lui, même si ça signifiait la mort de tous ceux qui lui importaient. Un jour, cette stupidité lui en coûtera. Ce jour-là, le soleil se coucha sur ma vie de Toa, ne me laissant rien d'autres que des souvenirs de gloire. Depuis presque deux millénaires maintenant, j'ai servi les chasseurs. Comme Imitateur, je n'ai aucune loyauté envers eux au-delà de ce qu'ils peuvent m'offrir. Ne pouvant plus frapper les Chasseurs de l'Ombre, tout ce qui m'importe désormais est d'attaquer les Toa et leur montrer que leurs méthodes sont mauvaises. Aucune de mes missions ne m'a particulièrement intéressé, sauf celle que je viens de recevoir. Celui qui est dans l'Ombre ne tolère jamais l'échec, mais il fut inhabituellement clair que nous ne devions pas échouer dans cette mission. Il expliqua en détails comment Éliminateur allait éliminer les Toa Mangai restants pendant que mon abruti de partenaire, Krekka, et moi allions patrouiller dans la cité et retrouver les Grands Disques. « La Confrérie des Makuta est un de nos clients les plus importants, » expliqua Celui qui est dans l'Ombre à nous trois. « Ils sont extrêmement mécontents de notre échec dans la protection du Masque de Lumière, mais souhaitent nous donner une seconde chance et vous ont demandé spécifiquement pour cette tâche. N'échouez pas, car dans le cas contraire et en admettant que les Toa ne vous tuent pas, j'enverrais toutes les forces des Chasseurs de l'Ombre sur vous. » Celui qui est dans l'Ombre tourna la tête et me regarda fixement avec ses yeux froids. « Je doute que ton retour à Metru Nui soit joyeux, Nidhiki, » continua-t-il. « J'espère qu'aucun des sentiments que tu pourrais avoir pour tes anciens alliés n'interférera. » Je baissai les yeux vers ma forme répugnante et serrai mes pinces. En l'espace de deux mille ans, j'avais tant perdu. Maintenant, il était l'heure de la vengeance. « Bien sûr que non, » répondis-je. « J'attends ce moment depuis longtemps. » Notre mission commence à l'aube, mais je n'arrive pas à dormir. La pensée de punir Lhikan pour sa trahison m'obsède, mais je me demande si je pourrais le tuer. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point j'avais besoin de la camaraderie et de l'impression d'utilité que je ressentais en tant que Toa. Je ne le savais pas à ce moment, mais quand j'étais un Toa sur Metru Nui, j'étais heureux. Je suis peut-être tombé en disgrâce depuis, mais j'ai pris la bonne décision, et il n'y a pas de retour en arrière possible maintenant. Ou y en a-t-il ? Après tout, Roodaka est sans doute toujours en vie, et même sous cette forme je pourrais la vaincre et la forcer à me redonner ma forme de Toa. Je n'avais jamais rêvé de reprendre ma vie d'avant, mais je n'avais jamais non plus espérer revoir Metru Nui un jour. Demain, je verrais l'horizon de la Cité des Légendes pour la première fois depuis deux millénaires. En me demandant s'il y avait toujours une chance que je puisse vivre sous le soleil, je regarde les premiers rayons de l'aube se lever, et un nouveau jour commence. La dernière chronique par TNT-DJ Vezon - Spoiler:
Cette fiction est l'œuvre de TNT-DJ Vezon, et la version originale peut être trouvée à cet URL. Cette traduction est effectuée pour que les francophones puisse plus facilement accéder à la phase de sondage du concours S&T 7 de BZPower - pour plus d'informations sur celui-ci, consultez ce sujet - concernant le canon BIONICLE.
La dernière chronique par TNT-DJ Vezon Mission de la Porte Maritime : Aujourd'hui, j'ai reçu une convocation de Turaga Dume. C'était très tôt dans la matinée, et je ne voulais donc pas vraiment me lever. Cependant, l'escorte de Vahki à ma porte me dit que je devrais probablement me lever pour savoir de quoi il retournait. Je suis arrivé au Colisée, et les deux Zadakh m'ont dirigé vers les quartiers privés de Turaga Dume. Lorsque je suis arrivé, j'ai vu Naho, la Toa de l'Eau et le silencieux Toa de la Glace connu uniquement sous le nom de Gel. « Bienvenue, Kodan. Je suis persuadé que les Vahki n'ont pas été trop... persuasifs. C'était uniquement pour assurer ta sécurité. Toi et ces Toa partez pour une importante mission, » dit Turaga Dume. « Et quelle est cette mission ? » demanda Naho. « Vous irez à la Porte Maritime et la fermerez pour qu'il y ait une barrière face aux attaques qui pourraient venir de cette direction. Nous savons déjà que des Rahi dangereux sont en train de les traverser et il est donc impératif qu'elles soient fermées, » expliqua Dume. « Mais cela n'arrêterait-il pas le commerce avec d'autres terres dont Xia et la Péninsule de Tren Krom ? » demanda Naho. « Cela les réduirait, oui, mais ils n'ont pas vraiment grand chose à nous offrir, n'est-ce pas ? » demanda le Turaga. Les deux Toa haussèrent les épaules. « Bien, vous devriez donc n'avoir aucun problème avec cette tâche ! » dit le Turaga avec enthousiasme, « Cela devrait prendre quatre jours au maximum, mais rappelez-vous ; prenez tout le temps dont vous avez besoin. Maintenant, Chroniqueur ; je souhaite que tu les suives pour compiler leur histoire. » « OK, mais je ne vois pas ce qu'il pourrait se passer, » dis-je. Pourquoi un Chroniqueur devrait partir pour une mission sensée être simple ? Cela me convenait, cependant. « On ne sait jamais où peut commencer une aventure, » dit-il. « Très bien, si vous le dîtes, » dis-je avec dédain. « Excellent ! Votre dirigeable part du Garage à Motos à midi aujourd'hui. » Et j'ai pensé, Oh joie. --- Je suis arrivé au Garage à Motos et me suis rendu compte que j'avais oublié mon disque de Reconstituion Aléatoire. Je l'emportai avec moi lors de chacun de mes voyages et c'était une sorte de porte-bonheur. Sur le chemin vers le quai d'embarquement je suis rentré dans un Ta-Matoran à l'air étrange avec un Pakari bleu. « Ouf ! Désolé, je ne t'avais pas vu - oh ! C'est toi ! Tu es le Chroniqueur ! » « Oui, et je suis pressé donc pourrais-tu te pousser, » dis-je, puis me rendant compte que j'avais pu l'heurter dans ces sentiments, je dis, « Écoute, je sous désolé, je ne peux rien signer pour l'instant, prend juste ça, » et je lui ai donné un souvenir que j'avais eu à Ga-Metru. « Cool ! » s'exclama-t-il. Il me dit que son nom était Takua tandis que je courrais vers le quai d'embarquement. J'étais parti avant de pouvoir en entendre plus. --- C'est un bon dirigeable, avec une baie pour cargaison, un pilote automatique, un pont d'observation, plusieurs étages et pièces, et un compartiment de réserve de disques Kanoka. Je ne suis pas un expert en vaisseau aérien -- ou en véhicules en général, en fait -- mais c'était une beauté. J'ai trouvé Naho dans le cockpit. Elle semblait inquiète. « Qu'est-ce qui ne va pas ? » ai-je demandé. « Quelque chose semble… Je ne sais pas… vide, » dit-elle lentement. « De quoi ? » ai-je demandé, bien que j'ai le sentiment de déjà savoir de quoi elle parlait. « Cette mission pour fermer la porte, je veux dire, quel est l'intérêt pour qui que ce soit ? Les Rahi ne sont pas aussi nombreux que ce que le Turaga essaye de faire croire. Crois-moi, je prend particulièrement soin des Rahi à Ga-Metru. » « Alors pour quelle raison penses-tu que cette mission existe ? » ai-je demandé. Elle resta silencieuse pendant une pleine minute. « Je ne sais pas. Mais il est le Turaga, et il sait ce qui est bien, » dit-elle, et elle scruta l'horizon nuageaux à la recherche de la porte maritime. À ce moment, une petite idée me vint en tête. C'était une petite pensée futile, mais perturbante. Et l'intérêt des Matoran n'importait pas au Turaga ? Cependant, j'ai repoussé cette idée ridicule. Après tout, Turaga Dume ferait toujours passer la sécurité des Matoran avant tout, n'est-ce pas ? Il ne mettrait pas Metru Nui en danger exprès, n'est-ce pas ? Naho me sortit de mon rêve éveillé. « La voilà ! » Gel arriva en courant et regarda de quoi elle parlait, pendant que je sortais un petit télescope de mon sac pour mieux voir. C'était difficile de s'en rendre compte à cause du brouillard qui la surplombait, mais c'était sûr, il y avait un grand trou dans la Grand Barrière, assez grand pour qu'un navire puisse le traverser. Lorsque nous sommes atterris près du rebord du trou j'ai remarqué une roue dans le mur à côté. Ce que c'était était évident ; une roue à tourner pour ouvrir et fermer la porte. Sur la facilité de la chose, je n'avais aucun indice, mais il fallait la tourner pour fermer la porte. Nous sommes sortis et j'ai mis mes mains sur la roue et ai essayé de la tourner avec toute ma force, mais elle ne bougea pas. Une main se posa sur mon épaule. J'ai levé la tête et vu que c'était Gel, presque de manière à me dire que ce n'était pas ma place. Je me suis donc mis en retrait. Les deux Toa ont mis leurs mains sur la roue. Ils peinèrent de nombreuses minutes avant de décider de changer de méthode. Gel a créé un pilier de glace qui était calé entre un rocher et un rayon de la roue pendant que Naho augmentait l'humidité pour agrandir le pilier. Lorsque le pilier grandit, la roue tourna. Lorsque le pilier est devenu trop long pour la roue, Naho l'a brisé. Ce processus fut répété de nombreuses fois, et, lorsque la nuit est tombé, ils étaient épuisés. Mais ils l'ont fait, ils ont fermé la porte. Naho dit, « Et bien, je pense que c'est la chose la plus dure que j'ai faite depuis que j'ai nagé pour trouver plus de Toa lors de la Guerre ! » Gel approuva de la tête. Nous sommes retournés sur le dirigeable et je suis parti dans mes quartiers pour écrire cette chroni --- --- Le rapport envoyé à Celui qui est dans l'Ombre par Éliminateur: Lorsque vous recevrez ce message, j'aurais tué deux Toa sur leur dirigeable de Metru Nui. J'ai aussi tué un chroniqueur Po-Matoran qui faisait partie du voyage. Je me suis glissé dans leur vaisseau pendant qu'ils fermaient la porte et ai pris un 117, un 368, un 656, un 188, et un 527 dans leur réserve de disques et les ai anéantis, prenant leurs masques et leurs armes comme trophées. J'ai aussi poignardé le Po-Matoran avec le sceptre qu'il avait sur lui (celui qui montrait son rang), et ai joint la chronique qu'il écrivait à ce rapport. Lorsque vous la recevrez, j'aurais envoyé leur vaisseau au fond de l'eau et serait parti pour la prochaine position. Assurez-vous d'envoyer mes salutations à votre client.
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| | | maxim21 Première mission
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Jeu 6 Déc 2012 - 17:08 | |
| - Geek7734 a écrit:
Bref, à quand la prochaine trad' :3 ?
Pas aujourd'hui, j'ai un baobab à couper dans ma paume :siffle: Probablement demain. Et merci à Loserkiller d'avoir centralisé les autres traductions ici aussi. | |
| | | maxim21 Première mission
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Ven 7 Déc 2012 - 16:51 | |
| Bon, c'est probablement pas la meilleure traduction que j'ai jamais faite, mais je tenais à en faire au moins une aujourd'hui. Bref, je m'excuse pour les fautes d'accords et autres lettres inversées que vous trouverez probablement, et vous souhaite bonne lecture.
Cette fiction est l'œuvre de Magnus Greel, et la version originale peut être trouvée à cet URL. Cette traduction est effectuée pour que les francophones puisse plus facilement accéder à la phase de sondage du concours S&T 7 de BZPower - pour plus d'informations sur celui-ci, consultez ce sujet - concernant le canon BIONICLE.
Tout ce qui Brille par Magnus Greel L'endroit que j'appelle actuellement foyer est crasseux, sombre, humide, et grouille de Rats de Pierre. Ce n'est pas un endroit pour la résidence d'un Makuta. Autrefois, j'étais crains et respecté, pouvant flâner dans la grande forteresse de Destral. Et maintenant ? Je me tiens sur une dalle en pierre fracturée dans des ruines délabrées avoisinée par des hors la loi dans un coin glacial et isolé de l'univers. Même les rongeurs semblent hésiter avant de s'éloigner de moi, au lieu de se recroqueviller par ma simple présence comme ils le devraient. Les légendes me connaissent sous le nom de Makuta Spiriah – un gardien de la paix et un être de grand pouvoir, travaillant avec ses frères ou sœurs pour créer de nouvelles formes de vie dans l'univers. Mais récemment, il est difficile de me prendre pour cela, avec aucune entité similaire comme compagnon. Cependant, je ne suis pas seul ici. Non, car je partage ces ruines au bord de l'effondrement avec des amis que tous considèrent comme des bêtes – les Zyglak. Ces créatures violentes et ostracisées se cachent avec moi, hors d'atteinte de la Confrérie et du reste du monde. Offrir des échanges amicaux aux Zyglak relève de la pure insanité, tout autant que vouloir embrasser un Muaka affamé. Cependant, après leur avoir expliqué mon passé, je découvris qu'ils étaient semblables à moi, et moi à eux. Tout comme moi, ce sont des parias – le seul type d'être avec lequel ils acceptent de s'associer. Au début de notre existence, le seul but dans la vie de mon espèce était de concevoir et de créer des Rahi. Une de mes premières expériences fut une créature avec plusieurs jambes pour l'aider à grimper, et de grandes dents acérées pour déchiqueter ses repas dans ses gueules béantes. Elle avait également, et c'était probablement le plus important, deux têtes qui grondaient vers vous si vous vous approchiez trop. Après tout, deux têtes valent mieux qu'une, n'est-ce pas ? Cet avantage importait peu à mes confrères scientifiques, cependant. Chirox particulièrement, considérant mon Rahi avec dégoût lorsqu'il visita mon laboratoire. « Tu appelles ça un Rahi ? » demanda Chirox avec hargne, piquant mon travail de son outil. Celui-ci fit claquer ses mâchoires avec colère en réponse, mais ne réussit malheureusement pas à le blesser. « Il ne peut même pas marcher correctement. » « C'est un travail en cours, » rétorquais-je. « Une fois que son apparence sera parfaite, la bête rivalisera avec un Lion des Roches en férocité. » « Laisse-moi t'aider avec ça, alors, » Mon confrère Makuta tendit la main, attrapa une de ses jambes, et l'emmena jusqu'à la porte. « Une fois que Mutran et moi auront fini, ta création pourra atteindre tes espérances, avec de la chance. » La créature essayait toujours de mordre Chirox pendant tout ce temps, mais sans succès. Je prononçais une malédiction silencieuse avant de retourner à mes notes, espérant à moitié que mon Rahi réussirait à blesser Chirox avec ses dents. Heureusement, je n'eus pas perpétuellement à supporter cela. Suite à la guerre des Matoran sur Metru Nui, notre chef, Miserix, décida de nous disséminer dans l'univers, sur toutes les terres y existant, où nous superviserions et protégerions leurs habitants. J'obtins l'île de Zakaz, le foyer des Skakdi… ainsi que l'île sans valeur nommée Artidax, dont l'existence n'était connu que de quelques êtres choisis. Je passais rarement mon temps dans le sud, préférant l'autre endroit beaucoup plus habité, dont la terre fleurissait de plantes et d'eau fraîche. De ce que j'ai entendu, Krika obtint Zakaz à ma place, maintenant que je suis parti. En parlant de lui… Jamais je n'ai vu un Makuta aussi atypique et défiant que Krika. Ce fut juste après la prise de contrôle de la Confrérie par Teridax, lorsqu'il condamna Miserix à mort, que j'observai son négativisme. Krika et moi nous avançâmes tous deux vers l'ancien chef de la Confrérie, car nous étions tout à fait conscients de sa préférence à se transformer en grands lézards au mauvais caractère, et décidâmes d'exploiter son choc et sa surprise. Je saisis un bras ; Krika l'autre. Ensemble, nous le traînèrent hors de la Chambre de Convocation dans un corridor à l'extérieur, prévoyant de le hisser jusqu'à une pièce au-dessous pour accomplir l'ordre. Là, Krika suggéra que nous combinions nos volontés pour dominer la sienne, et que nous utilisions le pouvoir de Sommeil pour le tenir en respect. Je respectais cela. Autrement, nous aurions dû nous battre avec Miserix, chose qui aurait probablement entraîné des dégâts à nettoyer. Ensuite nous continuâmes. Peu après, cependant, Krika s'arrêta soudainement. « Je vais m'occuper de la suite, » dit-il, détournant de moi la forme inconsciente qui se trouvait dans nos griffes, à ma grande surprise. Des liens d'ombre sortirent de ses mains et se collèrent au corps de Miserix, piégeant efficacement l'ancien dirigeant de la Confrérie des Makuta. « Quoi ? » répondis-je, mais mon confrère Makuta s'éloignait déjà. Je m'avançais, comptant accomplir ma part de la tâche. « Nous avons tous deux reçu l'ordre de l'exécuter. Je t'aiderais. » Krika s'arrêta alors, me faisant face avec un air déterminé dans les yeux. « Je m'occuperais de ça à partir d'ici, seul, » insista-t-il durement. Sans rien dire d'autre, il disparut au loin dans le hall, avec le corps ligoté de Miserix. Et je restais là, le regardant disparaître dans les ténèbres du passage mal éclairé, rendu perplexe par son ton et son attitude dévoué. Cependant, le temps passant, certains détails attirèrent mon attention, comme l'étrange changement de priorité de Krika, et l'absence du Kanohi de Miserix de la collection de masques cloués au mur de la Chambre de Convocation. Ce fut peu après cela que je me rendis compte de la raison derrière ses actions et son comportement. Je ne perdis pas de temps pour me confronter à lui, me glissant dans la pièce qu'il occupait. Me dirigeant vers Krika, je plissais mes yeux et commençais presque sombrement, « Tu n'as pas tué Miserix, n'est-ce pas, Krika ? Je te laisse t'expliquer, mon ami ? » Il se tourna, une expression fixée sur son visage qui m'arrêta dans mon élan. C'était également une émotion que je croyais étrangère à lui, et que je ne me serais jamais attendu qu'un Makuta montre. « Quel est l'intérêt de le tuer là où il n'est que la victime de la jalousie et de l'ambition ? Quel mal peut-il faire maintenant que tous ses frères se sont détournés de lui ? » répondit-il, sa voix teintée de pitié. Ricanant face à cela, je levais une griffe et plongeait en avant pour appréhender Krika. Il échappa à ma charge, cependant, et en une manœuvre rapide, il attrapa mon poignet et m'envoya dans le mur. Bien que je ne le voyais pas dans mon hébétement, je sentais le dur regard de Krika sur moi. « Quelle témérité, » dit-il froidement, me pressant durement contre le mur. « Je me serais attendu à plus de considération de ta part, Spiriah. Et ne pense pas essayer cela de nouveau. C'était notre mission ; nous sommes tous les deux dedans. Si les autres découvraient ça, nous souffririons tous deux des conséquences. Tu me comprends ? » J'approuvai avec hésitation, me faisant dévisager un moment par Krika, avant qu'il n'hoche également la tête et me libère. « Bien, » dit-il. La localisation de Miserix ne me resta pas secrète. Selon les informations que j'avais rassemblé, Krika avait emprisonné le Makuta sur Artidax. Je l'applaudis pour cela, car personne, pas même moi, ne se rendrait ou ne regarderait cet endroit. J'essayais de garder ce savoir hors de mon esprit, bien que Krika exprimant certaines de ses idées pour se défendre me rappelait perpétuellement de son noble acte, et la raison pour laquelle je ne pouvais le trahir. Je dois dire que son courage pour avoir désobéi à l'ordre de Teridax était admirable, même si, même aujourd'hui, je me demande s'il y a des scrupules dans l'esprit de Krika pour avoir pris cette décision. Je n'ai jamais révélé sa trahison aux autres, trouvant vraies les paroles de Krika et craignant de mourir par la main de mes frères. Mon désir de me concentrer sur d'autres problèmes finit par être exaucé, car dans les temps qui suivirent, ce fut facilement accompli tandis que je préparais ma plus grande expérience, qui m'attirerait les compliments de beaucoup. Tout autour de moi, les instruments d'un Makuta s'activaient ; des virus, semblables à de la fumée blanche, tourbillonnaient dans leurs récipients. Ils s'agitaient et tourbillonnaient, modelant l'essence d'un spécimen pour se conformer à mes souhaits, ses actions se réfléchissant à la surface d'une source de Protodermis Énergisé proche. Imaginez l'être moyen – petit, faible, croyant qu'il accomplira beaucoup un jour – doté de pouvoirs plus puissants que ceux d'un Toa, qu'il utilisera pour nourrir ses ambitions d'extension du petit pouvoir qu'il avait déjà. Maintenant, imaginez-vous ce même être – et de nombreux autres – qui me devraient leur succès. Plus j'observai les habitants de Zakaz, plus l'idée de les transformer en soldats m'obsédait, avec leurs apparences terribles ; de puissants muscles ; et des membres griffus. Mais pas sous leur état originel, bien sûr, ceux-ci n'ayant pas le moindre pouvoir ni le moindre désir de bataille. Ils nécessitaient… des ajustements… pour devenir de bons serviteurs des Makuta. Peut-être que l'issue de mes expériences passées n'avaient pas tout à fait été celle que moi-même ou les autres attendaient, mais ce que je prévoyais pour l'avenir de la race Skakdi serait mieux que toutes les créatures que j'avais jamais créé. Cela m'aurait apporté gloire et honneur parmi mes frères et sœurs. Les nouveaux Skakdi regarderaient leur protecteur et le remercierait pour les dons qu'il leur avait fait tandis qu'ils clameraient la victoire pour la Confrérie des Makuta. Cela me prit beaucoup de temps et quelques visites à Destral pour élaborer et créer suffisamment de la mixture parfaite des ingrédients. Et, bien sûr, j'avais besoin d'un nouveau cobaye pour chaque nouvelle décoction, ce qui me forçait à les enlever de leur société sans avertissement. Mais finalement, mon travail de laboratoire touchait à sa fin. Le fruit de mon travail se répandait sur Zakaz sous la forme d'une fine poudre blanche s'épandant dans le ciel comme des spores, et s'écoulant dans l'eau. Ils apparurent tout d'abord dans les villages les plus peuplés, s'élevant du sol et encerclant les indigènes comme un brouillard. Ceux qui étaient présents ne réfléchissaient pas trop à ce qu'ils croyaient n'être que du brouillard. Seulement, ce n'était pas juste un brouillard du soir, mais des virus conçus pour modifier leur essence interne. Mon sourire s'agrandit démesurément lorsque mes sujets ingérèrent le mutagène en poudre, que ce soit depuis l'air ou l'eau. Ils toussèrent face aux virus, permettant à encore plus d'entre eux d'entrer dans leurs corps grâce à leur toux. Les teintes vibrantes du paysage de Zakaz pâlissaient magnifiquement tandis que les virus se répandaient dans l'île sous forme de nuage. En peu de temps, les virus s'enracinèrent dans les systèmes des Skakdi, initiant une transformation mémorable pour eux. Avec satisfaction, je me reposai dans mon repaire, surveillant l'évènement se déroulant sur toute l'île grâce à mon équipement et gravant des notes dans la pierre. Un sourire s'étalait sur ma face, et je ne pouvais que savourer chacun de ces moments, pensant que la vie était bonne. Environ un jour et demi après tout était en place sur Zakaz. Pour faire court, c'était une procédure à la fois captivante et révoltante à regarder. Il n'y a rien de plus exaltant pour un scientifique que de voir son travail en action, si ce n'est éventuellement l'analyse des résultats. Voir le spectacle depuis les senseurs de mes instruments n'était que peu satisfaisant, cependant. Je devais voir les détails avec mes yeux. Dès le reste de mes virus morts et l'air nettoyé, je me faisais pousser une paire d'ailes et sortait de mon repaire. Du dessus, je notais les actions et les changements des Skakdi. Plusieurs se trouvaient au sol et se recroquevillaient comme s'ils étaient blessés, certains bredouillaient follement, et d'autres se grognaient dessus et se lorgnaient lorsqu'ils se croisaient. Puis je décidai d'observer de plus près. Caché derrière un voile d'illusion, Je me dirigeais vers une Skakdi femelle penchée sur une source d'eau claire. Ses yeux écarlates étincelants étaient le point focal de la réflection de sa forme de couleur verte, et elle semblait l'observer avec intérêt. Sans le moindre avertissement, deux rayons d'énergie rouge en sortirent et frappèrent la surface de l'eau. Des explosions de pouvoir soudaines et accidentelles confirmèrent la présence des autres capacités que j'avais travaillé si dur à leur accorder. Elles avaient lieu lors des petites querelles et escarmouches qu'il y avait entre les Skakdi. Le combat n'était rien, cependant, assurai-je moi-même. Laissons les s'amuser avant que le devoir de la guerre ne demande toute leur attention. Les résultats collectés révélèrent que les Skakdi avaient été plus modifiés que prévu. Lors d'une investigation télépathique, je découvris qu'ils étaient devenus mentalement agités. Le choc était présent en surface dans leurs esprits, à cause des événements imprévus. Mais cela se transforma rapidement en haine, en rage, en belligérance… uniquement des traits essentiels pour une formidable armée. Leur réaction à la transformation, je suppose. Évidemment, les virus eurent quelques autres effets accidentels. Une partie de la végétation se flétrit ici et là, et plusieurs sources d'eau s'étaient taries. Mais ce n'était que des pertes insignifiantes face au succès de ma grande expérience ! Je me souviens avoir regretté que nous ne puissions pas encore transformer les Skakdi en armée et les entraîner, car je prévoyais de partir de Zakaz pour Destral très peu de temps après, afin de restaurer mes stocks. Une expérience à si grande échelle avait quasiment épuisé toutes les réserves de mon laboratoire. Cependant, je n'avais pas l'intention de garder les Skakdi sans gardes ni protection en mon absence ; j'avais emmené avec moi une poignée d'araignées Visorak suite à mon dernier voyage à Destral pour les surveiller. J'avais prévu d'accomplir mon but lors de mon retour. Mais lors de celui-ci, je découvris mes gardes Visorak mutilés, et les Skakdi bloqués dans une guerre sans fin apparente qui fait toujours rage aujourd'hui. Zakaz n'était plus l'île paradisiaque d'autrefois, se détériorant face aux combats perpétuels des indigènes. J'avais vu leur potentiel. Je leur ai donné le pouvoir. Comment m'ont-ils rendu leurs faveurs ? En embrassant leur nature barbare et en l'utilisant pour souiller ma réputation, ainsi que la leur. Ce fut à cause d'eux que je perdis tout. Le reste de la Confrérie ne reconnut pas mon exploit et me traita de renégat, peut-être par jalousie, sachant que j'avais atteint mon but, rivalisant avec la création et la formation des légions de Visorak. La Confrérie est sans doute une des organisations les plus puissantes de l'univers, ne laissant que très peu d'endroits hors de son atteinte pour qu'un être s'y cache de ses menaces de mort. Étant un ancien membre, cependant, je connaissais son étendue. Une île en particulier me vint en tête – une île sombre gouverné par des lois dures, que la guerre civile avait déchirée. Il y avait plein de ruines où s'y réfugier. Ce que j'ignorais à l'époque, c'était qu'elles abritaient de monstrueux Zyglak, qui s'isolaient de la haine de tous les autres habitants de l'univers. Je me retrouvai encerclé et en infériorité numérique face aux bêtes reptiliennes, mais au lieu de paniquer (bien que j'admette que le tranchant de leurs lames et les effets de leurs armes, combinés à leur nombre, étaient légèrement intimidants), je vis les bénéfices d'une alliance avec eux. De plus, je ne pouvais permettre à moi-même, un Makuta, d'être retenu captif ou de périr face aux griffes des sauvages erreurs non-désirées des Grands Êtres. « Je suis un paria, banni de la société par ses membres préjudiciables, » dis-je, ma voix étant la seule arme efficace contre l'arsenal pointé vers moi. « Ce que je cherche, c'est la vengeance, les corps brisés de mes ennemis sous ma botte. Ce sont des qualités que nous partageons, qui nous lient… Ensemble, nous pouvons montrer au monde la colère de ceux qu'ils ont banni à tort. » Comme cela tournait, ils étaient plutôt d'accord pour accepter ma proposition une fois qu'ils l'eurent comprise, ainsi que saisir l'opportunité qui se présentait. Voyant que j'étais traité comme eux et sachant que le but qu'ils désiraient était possible, ils consentirent à ma présence parmi eux. Depuis lors, j'ai occupé mon existence à éviter tout contact avec des êtres du monde extérieur, particulièrement les agents de la Confrérie et même les Chasseurs de l'Ombre ; et à maudire les Skakdi et la Confrérie, sachant que je ne pourrais jamais reprendre mon ancienne vie. Si l'opportunité de purger Zakaz de la race Skakdi se présentait un jour, j'accepterai avec bonheur cette revanche, et sans hésitation. La Confrérie connaîtra également un jour l'erreur qu'elle a fait en me bannissant. Et comme ce sera divertissant de voir cela : les Zyglak marchant sur les îles, massacrant tous les Matoran, les Toa, et les Turaga, jusqu'à ce que leur faim soit apaisée. Ensuite, ils combleront le vide, avec moi en héros parmi eux, avant de tourner leur haine et leurs armes contre mes ennemis. Les Makuta entendront mon nom, me verront debout au milieu du carnage, et pendant qu'ils mourront, ils connaîtront la vraie peur.
Dernière édition par maxim21 le Lun 29 Déc 2014 - 11:29, édité 2 fois | |
| | | Loserkiller Esprit Divin
Nombre de messages : 5682 Age : 35 Localisation : Autour de Mata-nui.
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Ven 7 Déc 2012 - 20:07 | |
| Cela fait plaisir de suivre un personnage autre qu'un Matoran/Toa et même si je dois avouer n'avoir jamais été vraiment attiré par la race des Makuta je me suis vite prit au récit. Le truc c'est qu'on aurait presque de la pitié pour Spiriah au début qui se fait rabrouer par ses potes Makuta puis qui sans le vouloir est victime du chantage de Krika. Mais au final quand arrive la situation sur les Skakdi on opère bien vite un bon gros 180° qui révèle définitivement la nature du personnage et balaie le peu d'affinité qu'on aurait pu avoir pour lui.
Certains mots et phrases sont bien choisies je trouve et font bien ressortir l'idée de haine que ressent Spiriah après avoir presque touché le bonheur.
Après je dois avouer que je ne connaissais presque rien à l'histoire du personnage donc logiquement le récit n'en était que mieux vu que j'ai appris pas mal de choses. Après avoir lu la fiche BS01 à la suite néanmoins j'ai l'impression qu'il y a au final assez peu de contenu vraiment original de la part de l'auteur. Enfin bien sûr on a des descriptions plus poussées sur son interaction avec Krika et sur le déroulement de son expérience ce qui je suppose est avant tout le principe de ces nouvelles mais au final j'ai surtout l'impression que c'est surtout l'endroit où il est parti se planquer et le fait qu'il est fait ami-ami avec les Zyglak là bas qui est nouveau.
Après je ne suis pas un pro de la storyline donc bon. En tout cas merci à nouveau pour la traduction, ça fait toujours plaisir d'en apprendre plus sur l'histoire sans avoir à lire une fiche d'encyclopédie sans "personnalité" si je puis dire. Cela me rappelle un peu le bouquin qui était un gros historique de la vie des Piraka et leur implication dans les différents grands évènements de l'histoire Bionicle. | |
| | | geek7434 Combattant du crime
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Ven 7 Déc 2012 - 21:37 | |
| Du même tonneau que "Souvenirs": assez poussé niveau story, mais quelque peu plat. Bon, tout a été dit par Killou (encore une fois xP) au dessus. Mais par contre: - Citation :
- De plus, je ne pouvais permettre à moi-même, un Makuta, d'être retenu captif ou de périr face aux griffes des sauvages erreurs non-désirées des Grands Êtres.
Dafuq ? D'où un Makuta connais l’existence des GEs ? | |
| | | maxim21 Première mission
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Ven 7 Déc 2012 - 21:49 | |
| - Geek7734 a écrit:
Dafuq ? D'où un Makuta connais l’existence des GEs ?
Bah, je sais pas, même les Matoran connaissent leur existence. Leur héritage est visible un peu partout dans l'univers et les scientifiques Makuta font partie des meilleurs. Et les Zyglak sont couramment désignés sous l'appellation d'erreur des Grands Êtres. Donc là... Et oui, je suis d'accord avec vous deux sur le fait que globalement c'est peu d'inédit, mais plutôt bien écrit, et apportant quelques approfondissements. En somme pas l'idéal, mais tout de même sympathique. | |
| | | maxim21 Première mission
Nombre de messages : 101 Age : 30 Localisation : Quelque part dans l'univers, dans l'amas local de la Voie Lactée pour être plus précis
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Sam 8 Déc 2012 - 14:43 | |
| Bon, pour le moment, c'est la dernière qui a été approuvée, donc à moins qu'une autre ne soit approuvée dans la journée, il n'y aura pas de traductions demain :3
Cette fiction est l'œuvre de Makuta Matata, et la version originale peut être trouvée à cet URL. Cette traduction est effectuée pour que les francophones puisse plus facilement accéder à la phase de sondage du concours S&T 7 de BZPower - pour plus d'informations sur celui-ci, consultez ce sujet - concernant le canon BIONICLE.
Trois sur Trois par Makuta Matata Il était presque minuit. La seule source de lumière dans le Puits venait d'une seule pierre à lumière terne suspendue aux barres de Protodermis rouillé de la cinquième cellule du corridor froid, au milieu du mur. Surveillant la geôle, le garde de la prison, Hydraxon, traversait les couloirs étroits du Puits, jetant un coup d'œil à chaque prisonnier tandis qu'il passait devant leurs cellules étroites et sombres, toutes situées d'un côté du couloir, faisant face à un mur blanc toujours humide. Pour passer le temps les jours les plus longs, il notait les réactions de ses captifs en les croisant lors de ses rondes dans les corridors. Au fil du temps, les détenus passaient d'une attitude hargneuse pleine de dépit à un comportement soumis et presque respectueux. Parfois, les détenus le dévisageaient ou même grognaient, mais c'était généralement des êtres qui avaient été condamnés au Puits récemment. Lorsque les jours se transformaient en mois, les mois en années, et les années en siècle, les criminels devenaient de plus en plus soumis, offrant rarement plus qu'un regard à Hydraxon lorsqu'il passait. Quelque chose va se passer aujourd'hui, pensait Hydraxon tandis qu'il tournait dans le couloir où les malveillants Barraki étaient confinés. Depuis combien de temps étaient-ils là ? 75 000 ans ? Non, 80 000. Je ne m'en souviens plus. Ils étaient là depuis des éons, c'est ce qui importait. Et les prisonniers qui avaient croupis à cet endroit pendant aussi longtemps avaient tendance à ne pas être debout et éveillé. Spécialement à cette heure de la nuit. Il arpentait le couloir, tous ses sens en alerte, car ils savaient que ces criminels étaient particulièrement capables, même complètement désarmés. Hydraxon plissait ses yeux avec suspicion vers chacun des anciens seigneurs de guerre tandis qu'il traînait dans l'aile. En retour, les Barraki l'assaillirent de regards perçants et brûlants. C'était la partie du Puits qu'il aimait le moins, si on pouvait dire qu'il en aimait une. Il approchait d'un tournant au fond du corridor quand il entendit une voix condescendante gronder son nom. « Hydraxon, » cracha Pridak. « Tu es pathétique. » Hydraxon se retourna et marcha jusqu'à la cellule de Pridak. Pridak fit claquer ses poings contre les barres de Protoacier, faisant vaciller la faible pierre à lumière, projetant une inquiétante lueur dans le couloir, juste suffisante pour voir le visage menaçant de Pridak planant dans les ténèbres. « Pathétique ? » dit Hydraxon, levant un sourcil mécanique. « Qu'est-ce qui pourrait te faire dire ça, maintenant ? » « Ta vie est dédiée à arpenter ce trou misérable, nous gardant constamment, essayant en vain de garder un tas de criminels comme nous en détention, même si tu sais que tu ne peux pas, » dit Mantax depuis une cellule adjacente. « Vous six ne vous échapperez jamais, » dit Hydraxon avec un sourire narquois. « Cet endroit a le meilleur système de sécurité de tout l'univers. Comment des gens comme vous pourraient espérer y échapper ? » « Tu n'as jamais rien fait de substantiel dans ta vie, n'est-ce pas ? » rétorqua Mantax, ignorant l'insulte. « C'est amusant que tu mettes ça sur le tapis, » dit Hydraxon. « Tu pourrais vouloir graver cela. » Et ainsi commence cette histoire. --- Je me tenais sur un affleurement rocheux surplombant une chaude plage ensoleillée de Daxia, observant l'équipe de Toa débutants se trouvant devant moi avec un mélange de satisfaction et de déception. Pour une équipe de Toa qui avait été créée récemment, ils semblaient bien maîtriser leurs nouveaux pouvoirs. Cependant, leur maîtrise n'avait aucune application pratique. Je vis Tahu réduire un rocher en scories uniquement pour la joie pure que ça lui procurait, Lewa invoquer une brise seulement pour observer le miroitement des feuilles, et Gali défier Pohatu à un concours de natation. Ils avaient besoin d'entraînement. Après tout, c'était ma mission. « Assez ! » criai-je aux Toa devant moi, qui se retournèrent tous, ignorant qui j'étais. « Mon nom est Hydraxon, votre nouvel entraîneur. En ligne ! » Les Toa formèrent consciencieusement une ligne, semblant quelque peu excités par leur première mission d'entraînement, bien que quelques peu rebelles, sachant que leur temps libre avait pris fin. Le rouge, Tahu, semblait particulièrement méfiant. Il ne semblait pas très content d'avoir un supérieur. Il devait être persuadé d'« être un chef » dans sa tête, pensai-je. Je devrais travailler là-dessus. « Maintenant, » commençai-je. « Lorsque vous vous entraînez avec moi, vous vous entraînez en égaux, personne n'est responsable à moins que je le dise. Je suis le responsable ici. » Tahu regarda au sol, clairement désappointé. Je pouvais sentir monter la colère du Toa. « Maintenant, maintenant, Tahu, » dis-je, presque avec un ton moqueur, « tu auras ta chance de prouver tes capacités de chef bien assez tôt. Mais tout d'abord, il est évident qu'un peu d'entraînement est nécessaire. » « Nous maîtrisons déjà nos pouvoirs Toa et nos masques de pouvoirs,” dit Kopaka de sa douce voix glacée que rien ne pouvait réchauffer, « de quel entraînement supplémentaire pourrions-nous avoir besoin ? » Je décidai d'ignorer ce commentaire. Il verrait en temps voulu. Pour quelqu'un de la glace, pensai-je, il n'avait pas une très bonne attitude envers l'apprentissage et l'entraînement. « Maintenant, pour votre premier exercice. » Je fis un geste vers Tahu, Pohatu, et Onua. « Vous trois. Venez là. » Ils s'accomplirent. « Je vous donnerai une longueur d'avance dans cette jungle, » dis-je, pointant de mon pouce la jungle à moitié plongée dans l'obscurité derrière moi. « Après cinq minutes, Kopaka, Lewa, et Gali seront envoyés pour vous traquer, vous capturer, et vous rapporter à moi. Vous trois devez éviter vos frères et sœur et me trouver. Je serais caché quelque part dans la forêt. Soyez averti, cependant, je serais bien camouflé. Quelque soit le groupe qui échouera à sa tâche, il recevera un... traitement spécial, avec les félicitations de votre serviteur. Des questions ? » Tahu et Pohatu échangèrent un regard. Je fronçais les sourcils. Aucun d'entre eux ne souhaitaient savoir ce qu'était mon 'traitement spécial'. Et je ne souhaitai pas non plus qu'ils le découvrent. « Quand commençons-nous ? » demanda Tahu, sa bravade habituelle tempérée par le trouble. « Maintenant, » répondis-je d'un ton neutre, observant une petite horloge solaire de l'Ordre située au sol, non loin. Pohatu attrapa la main de Tahu et d'Onua et enclencha son Kanohi Kakama, les emmenant dans la brousse en un clignement d'yeux, même sans être à sa vitesse maximale. Tahu et Onua crièrent de peur tandis que Pohatu disparaissaient hors de vue. Les Madu et les arbres bambous se balançaient là où Pohatu avait disparu dans la jungle. Je sifflais, n'ayant jamais vu un Kanohi Kakama en action auparavant. Le vent qu'il créa déracina même quelques palmiers, et déchiquetterait probablement Tahu et Onua en deux. « Ils ont cinq minutes comme ça ? » demanda Lewa, exaspéré. « Comment sommes-nous sensés les attraper s'ils vont aussi vite, au nom de Mata Nui ? » « Ce n'est pas le but de l'exercice, » dis-je, quelque peu impatiemment, sans lever mon regarder de l'horloge solaire. Après cinq longues minutes, je pointais par dessus mon épaule avec mon doigt de nouveau, disant à Kopaka, Gali, et Lewa d'y aller. Kopaka et Gali partirent en course rythmée et Lewa, laissant échapper un grognement, les suivit dans une course déséquilibrée. J'attendis quelques secondes, les regardant disparaître dans la verdure, puis les suivit, restant dans les ombres pour ne pas être vu par les Toa. --- Une fois atteint la lisière de la forêt, j'escaladais rapidement un arbre à l'air robuste et, écoutant attentivement, j'écoutais les trois Toa partis en dernier. « Okay, » entendis-je Kopaka dire. « Gali, tu pourchasses Onua. Lewa, regarde si tu peux attraper Pohatu d'une manière ou d'une autre. Je m'occuperais de Tahu. En supposant qu'ils se sont déjà séparés. » « Kopaka ! » dit Gali, incrédule. « Ce sont nos coéquipiers Toa ! Et même plus. Ce sont nos frères ! Nous ne pouvons les faire échouer à ce test uniquement pour réussir. Mata Nui seul sait ce qu'Hydraxon fera aux Toa qui auront perdu. » Ce commentaire m'amusa. « C'est exactement pour ça que nous ne pouvons pas perdre, » dit Kopaka avec un air sombre. « Helryx nous a dit qu'Hydraxon était un de ses plus effroyables alliés. Est-ce que tu voudrais être déchiquetée par l'arsenal qu'il porte ? » « Attendez un moment ici, » dit Lewa, qui, remarquai-je, utilisait maintenant son masque de pouvoir. « Kopaka, ce sont nos frères, et nous ne pouvons les faire échouer. Mais Gali, comment sommes-nous supposé achever cette mission si nous ne les capturons pas ? » Gali secoua sa tête. Kopaka baissa la tête. « Je ne sais pas quoi faire, Lewa, » dit Gali. Elle semblait penser profondément. « Je continue à dire que nous devrions nous concentrer sur chaque Toa séparément, en assumant qu'ils ne sont pas ensemble, » dit Kopaka. « Si nous les trouvons à temps, nous déciderons quoi faire à ce moment-là. » « Nous resterons ensemble jusqu'à ce que nous ayons à nous séparer, » dit Lewa, même s'il n'était pas complètement d'accord avec le plan de Kopaka. Gali hocha la tête et murmura quelque chose concernant son accord, même si elle ne semblait pas enchantée du plan de Lewa et Kopaka. Kopaka hocha également la tête. « Très bien alors, » dit Kopaka. « Si l'un d'entre vous capture un de nos frères, envoyez un signal dans l'air pour que nous puissions savoir où vous êtes. » En groupe, ils reprirent leur chemin. J'hochai la tête, approbateur. Cette mission d'entraînement fonctionnait mieux que je ne l'espérais, pensai-je. Lorsque je me rendis compte que Lewa allait escalader l'arbre dans lequel je me trouvais, je rampai sur une grosse branche d'un autre arbre, encore plus gros que le dernier, puis descendai. Une fois le sol atteint, je partis à la recherche de mes trois autres Toa. --- Je glissai discrètement dans la forêt, recherchant mes trois autres élèves. J'espérais sincèrement qu'ils n'utilisaient plus le Kakama de Pohatu pour traverser la forêt, ou bien je serais incapable de les trouver. Je me demandais comment Kopaka espérait que Lewa attrape Pohatu à cette vitesse, au nom de l'Ordre de Mata Nui. C'est ironique, pensai-je avec un sourire. Leur mission est de me trouver, et je suis en train de les pister. Je pris un virage serré sur le petit chemin que j'empruntais et failli tomber, Tahu, Onua, et Pohatu marchant à même pas deux bios de moi. Heureusement pour moi, ils regardaient dans la direction opposée. Utilisant cela à mon avantage, je me camouflai derrière un gros arbre et décidai de l'escalader, juste pour être en sécurité. La dernière chose que je voulais en ce moment était que les Toa me trouvent. Ce n'est qu'une fois mon esprit nettoyé de mes propres pensées que je me rendis compte que les Toa discutaient entre eux. Je me penchai en avant pour écouter. « Si nous ne trouvons pas Hydraxon, nous perdons, » dit une voix amicale qui appartenait à Pohatu. « Mais si nous le trouvons, nos frères et sœur perdront. » De nouveau, je souris. Tous ces sourires ne me ressemblent pas, pensai-je. Je n'avais pas autant souris en un jour depuis... Je ne pense pas avoir déjà autant souri. « Je ne veux pas que mes frères Toa perdent, mais nous devons gagner, » dit Tahu d'un ton bourru. « Et ils pensent exactement à la même chose que nous en ce moment. » « Je propose, » dit Onua, « que nous nous confrontions à nos frères et sœur au lieu de chercher Hydraxon. Comme cela, nous pourrions travailler ensemble à ce que nous devons faire. » « Attend une minute, Onua, » dit Tahu d'un ton hautain. « Qu'est-ce qu'ont fait s'ils ne pensent pas comme nous ? J'ai dit que c'était probable, pas sûr. Et qui a fait de toi le chef ? La dernière fois que j'ai vérifié, c'était moi le chef ici. » Pohatu gloussa. « Tu te souviens de ce qu'Hydraxon a dit ? Ton commandement est inexistant à moins qu'il le dise. » « Concernant ta première objection, » dit Onua, « nous n'aurons qu'à assumer qu'ils pensent à nous comme nous à eux. De plus, s'ils essayent de nous capturer, nous avons ça. » Onua tapota le masque de Pohatu avec son doigt armuré, causant un léger tintement. « Donc, nous sommes tous d'accord ? » dit jovialement Pohatu. Onua hocha la tête, et Tahu regarda vaguement au loin, puis regarda de nouveau Pohatu. « Nous prendrons cela pour un oui, » dit Pohatu avec un gloussement. Pohatu attrapa ses frères à la ceinture et partit en vitesse accélérée, mais fit attention de ne pas aller à sa vitesse maximale, ne souhaitant pas blesser ses frères Toa. Je redescendais des branches les plus hautes de l'arbre, me dirigeant en ligne droite vers la zone où devrait se trouver Kopaka, Lewa, et Gali. Ils ne pouvaient pas être parti trop long. Je courus sur un rythme rapide vers l'est, envisageant déjà la confrontation dont on se souviendrait. --- De nouveau, je me tapis dans un arbre beaucoup plus grand que moi, observant Kopaka diriger Gali et Lewa le long d'un chemin forestier. ils étaient en formation de triangle, mais tous trois étaient en alerte, gardant leurs yeux grands ouverts à tout signe de leurs frères. Lewa, étant instables sur ses jambes, lévitait au lieu de marcher, laissant ses jambes pendre mollement sous lui. Gali semblait asséchée, comme si elle avait été loin de l'eau durant trop longtemps. Son armure, habituellement d'un profond bleu marine, semblait presque bleue terne. Kopaka semblait avoir fondu ; la forte détermination qu'il exsudait était remplacé par une faiblesse latente, comme un glaçon fondu. Je me rendis soudain compte que nous avions été dans la jungle toute la journée, et que le soleil commençait à se coucher. Si Tahu et les autres n'arrivaient pas bientôt, je pourrais avoir à terminer l'exercice. Hélas, de mon point de vue du haut de l'arbre, je vis la flèche marron que je savais être Pohatu. Les autres ne devaient pas être loin derrière lui. Je savais que Pohatu n'allait pas à pleine vitesse pour que Onua et Tahu puisse espérer garder le rythme. Espérant qu'ils remarqueraient leurs frères et sœur dans les quasi-ténèbres, je ne pouvais que regarder. Comme prévu, ils ralentirent pour s'arrêter près de Kopaka, Gali, et Lewa, mais ne se montrèrent pas. Silencieusement, je me frayai un chemin dans la canopée pour pouvoir entendre leur conversation. « Sommes-nous sûr de vouloir faire ça ? » dit Tahu, qui était clairement plus orienté à achever la mission. Je me rendis compte à ce moment-là que je devrais orienter Tahu à être un meilleur chef un jour. Je ne pouvais pas imaginer pourquoi il avait été choisi comme chef à la place des autres. Je l'apprendrais en temps voulu, cependant. « Nous le devons, » répondit Onua. Avant que Tahu ne puisse l'arrêter, il s'avança en face des autres, essayant de se montrer, mais sa sombre armure le cachait dans les ténèbres. Légèrement ennuyé, il attrapa Tahu, dont l'armure rouge brillait comme l'enfer, et le tira près de lui. Je faillis presque sourire de nouveau. Kopaka s'arrêta, Gali et Lewa manquant de s'écraser dans son dos. Pendant un moment, ils se demandèrent pourquoi il avait soudain arrêter de bouger, mais ils remarquèrent rapidement le duo rouge et noir bloquant leur chemin avec Pohatu sur le côté, celui ayant suivi les deux autres hors de leur cachette. Lewa se reposa doucement sur ses pieds. « Non ! » dirent Onua et Gali simultanément, chacun tendant la main. Aucun d'entre eux ne fut amusé par cette coïncidence. « Ne courrez pas, » dit Gali à Pohatu. « N'essayez pas de nous attraper, » répondit Pohatu avec un gloussement. « Nous sommes venus pour travailler à un marché, » dit Tahu, s'avançant. « Comme cela, aucun d'entre nous n'échouera au test. » « Pareil, » dit Kopaka promptement et catégoriquement. « Donc, euh, vous avez pensé à des plans ? » demanda Lewa timidement. Personne ne parla. « Et si nous attrapions Hydraxon au moment exact où vous nous attrapiez ? » dit Pohatu avec un sourire. « On ne saurait pas qui a gagné ni qui a perdu. » « Ce n'est pas le moment pour faire des blagues, Pohatu, » dit Gali d'un ton de réprimande. « Peut-être que nous pourrions parler à Hydraxon, » suggéra Onua. « Peut-être que le but de cette mission était de travailler sur un compromis. » « Ce n'est pas ce qu'on nous a dit, » dit Gali. Je décidai qu'il était temps de me montrer. « Tu as raison, Onua, » dis-je, ma voix retentissant depuis la canopée. Je sautais de ma branche en haut de l'arbre et atterrit doucement au milieu de l'arbre. Tous les Toa, même Kopaka, semblèrent surpris par ma soudaine apparition au milieu d'eux. Onua et Pohatu échangèrent un regard confus. De nouveau, je souris presque. Presque. Je continuais. « Vous découvrirez que ce sera l'une des tâches les plus simples durant mon entraînement, mais ce n'est pas moins important que le reste. En fait, c'est le plus important. Cette mission est sensé vous montrer que se battre n'est pas toujours la solution. Comme vous l'avez vu, la solution d'un problème peut souvent être trouvé en parlant avec l'adversaire, ce qui supprime tout besoin d'un conflit allant plus loin. » « Alors pourquoi avoir tout cet arsenal d'armes sur vous ? » demanda Tahu. Je l'ignorai et continuai. « Cette exercice vous a aussi montré que parfois, votre camaraderie peut être menacée par votre mission. Ne laissez jamais cela arriver. Une mission qui met vos amis ou des innocents en danger est une mission qui ne vaut pas qu'on l'accomplisse. C'est quelque chose que mon entraîneur m'a dit. Souvenez-vous de toujours utiliser votre jugement dans des situations comme celle-là. C'est ce qui fait la différence entre un héros Toa et un criminel comme ceux dans les profondeurs du Puits. » « Euh, c'est quoi le Puits ? » demanda Pohatu. « Merci, Hydraxon, pour nous avoir appris cette leçon de valeur, » dit Gali, donnant un coup de coude à Pohatu. « Vous six avez bien agi aujourd'hui, » dis-je. « Ce n'était que de la chance, nous avons juste pensé à la même chose, » dit Kopaka. « Nous avons ressenti de petites émotions et agi selon elles. » « Je pense que c'était l'idée, Kopaka, » dit Gali. « Ces 'petites émotions' sont ce que nous étions sensés ressentir. » « C'est presque comme si ça avait été programmé en nous, » dit Lewa. « Comme si ça faisait partie intégrante de notre construction. » « Tu as raison, Lewa, » dis-je. J'ai de l'espoir pour ces Toa. Grâce à l'entraînement, ils pourraient devenir la meilleure équipe de Toa ayant jamais existé. Je me tournais vers Kopaka de nouveau. Celui-ci semblait encore plus prometteur qu'initialement prévu. Comme tous. « Souviens-toi, Kopaka, » dis-je fermement. « Il n'y a pas de chances. C'est ce que tu fais qui fait de toi un héros. Et parfois, être un héros ne veut pas dire vaincre le criminel. Parfois, c'est faire la paix qui vous gardera ensemble. » --- Hydraxon prit une profonde inspiration et soupira. Il se demanda ce que faisait ces Toa, des millénaires après avoir été enfermés dans le Codrex. Les souvenirs des jours avant qu'il ne soit assigné à ce trou inondé de bouse de Nui Kopen envahirent son esprit, mais il les refoula rapidement. Pridak le regarda simplement, comme s'il avait perdu ses mots. Puis, sans avertissement, il explosa de rire, hystérique. « Bravo, Hydraxon, bravo ! » hurla-t-il. « C'était peut-être l'histoire la plus amusante que j'ai jamais pu entendre. Je peux dire pour sûr que même notre meilleur bouffon d'il y a 80 000 ans n'aurait pu égaler ça ! » Hydraxon fronça les sourcils. « C'est ce que vous faîtes qui fait de vous un héros ? C'est la chose la plus pathétique que j'ai jamais entendu ! Toute cette histoire n'est qu'un déchet. N'importe quelle grande histoire des Barraki ridiculise cette histoire. » « Je lui ai trouvé une valeur, » dit Kalmah, qui avait compilé toute l'histoire sur une tablette. Hydraxon se tourna vers lui. « Par Karzahni, où avez-vous eu cette tablette ? » dit Hydraxon, alarmé. Les Barraki étaient sous un régime spécial, et rien de ce qui pourrait être utilisé comme arme ne leur était permis, même les tablettes. « Oh, calme-toi, » dit Kalmah, à la fois ennuyé et amusé. « Je ne peux blesser personne avec une petite tablette, n'est-ce pas ? » « Je me moque que tu puisses ou que tu ne puisses pas » dit-il. Il tendit sa paume. « Donne-la moi. » Kalmah fit rouler ses yeux et tendit le bras à travers les barreaux de sa cellule, donnant la tablette à Hydraxon. Il la serra fermement. « Génial, » dit Kalmah. « Maintenant, qu'est-ce que je vais lire quand je m'ennuyerais ? » « Ne vous inquiétez pas, » dit Hydraxon, souriant avec malice. « Je serais là jusqu'à la fin de vos vies pour vous la raconter durant vos longs jours en cellules. Et puis, ce n'est pas comme si vous alliez avoir une journée chargée ici. » Dès que ses mots se furent échappés de sa bouche, toute la prison commença à trembler. Hydraxon, confus, en recherchait frénétiquement la source. Les Barraki tombèrent à terre, mais Takadox ria légèrement. « Quelqu'un a réussi là où nous avons échoué, » dit-il. « Qu'est-ce que tu veux dire ? » lança Hydraxon. « Il veut dire que quelqu'un a frappé le Grand Esprit Mata Nui, » dit Mantax, qui, tout comme les cinq autres Barraki, était désormais tout sourire. Cela ne peut pas être bon, pensa-t-il. Il pouvait voir des fissures commencer à se former dans les murs et les plafonds. De l'eau commençait à s'infiltrer par les fissures. Les yeux d'Hydraxon s'agrandirent. « Pourquoi y a-t-il de l'eau ? » se questionna-t-il à voix haute. « Il ne devrait pas y avoir d'eau ici ! » Pour la toute première fois, Hydraxon exprimait ouvertement sa peur. Tous les Barraki semblaient inquiets, mais ils jubilaient que quelqu'un ait enfin achevé le travail commencé il y avait 80 000 ans. Bien qu'ignorant ce qui se passait, les Barraki exprimaient ouvertement leur joie et leur triomphe. Leur prison s'effondrait. Leur geôlier était, pour la première et l'unique fois de son existence, alarmé. Sous peu, ils seraient libres, et se vengeraient. Le toit s'arracha, pendant que les murs volaient en morceaux. En quelques minutes, l'eau pleine de mutagène qui remplissait le Puits noierait certains de ses habitants, et en transformerait d'autres. L'eau avait déjà commencé à infliger de pénibles transformation à ses victimes ; Hydraxon était difficilement capable de retenir sa respiration. De nombreuses cellules étaient en ruines. Bon nombre des autres détenus étaient ou bien des corps flottants ou bien d'horribles monstres. Les Barraki, cependant, semblaient être à l'aise suite à leur transformation. Un par un, ils s'échappèrent de leur cellule, lançant de méchants regards à Hydraxon en partant. Hydraxon essaya de réagir, mais un débris frappa son bras, le désactivant. Entre sa transformation et sa blessure, il ne pouvait plus bouger, et encore moins arrêter les Barraki. Il regarda cinq des Barraki passer à côté de lui en nageant, lui accordant à peine un regard. Attendez, pensa-t-il. Où est Takadox ? Trop tard, Hydraxon se rendit compte que Takadox était juste derrière lui, son visage émettant une lueur bleue sinistre. Quant à lui, Hydraxon préférait garder sa santé mentale et ne pas le regarder. Takadox sourit et donna un coup de coude à Hydraxon, le forçant à inhaler un peu d'eau. La douleur expérimentée par l'ancien geôlier était presque trop plaisante. Le tuer et le maudire à jamais à cette sorte de douleur était une bonne idée, raisonna-t-il. Takadox attrapa le poignet d'Hydraxon et arracha sa lame de poignet, la faisant tournoyer entre ses doigts. « Peut-être ne pourrais-je pas me venger de tous les crétins qui m'ont enfermé ici, mais je peux certainement me venger de toi. Et quelle douce vengeance c'est, » croassa Takadox, l'eau distordant horriblement sa voix. Sur ces mots, Takadox enfonça la lame dans le coup d'Hydraxon. Laissant le geôlier mourir, il suivit ses alliés. Il serait libre de tous les geôliers, tous les Toa, tous les Makuta qui voudraient éventuellement l'abattre. Il pourrait diriger ce cloaque une fois une nouvelle armée formée. Il était libre, et sous peu, l'on saurait que les Barraki étaient de retour. La lumière de cœur d'Hydraxon tremblotait rapidement. Il était à quelques secondes de sa mort, mais durant ces quelques secondes, il regarda la tablette sur laquelle Kalmah avait gravé son histoire. Sans réfléchir, Il la jeta avec toute la force qu'il lui restait vers le trou du toit. Peut-être qu'un jour, longtemps après sa mort, un chroniqueur la trouverait et partagerait son dernier souvenir... Les yeux faiblement illuminés d'Hydraxon perdirent finalement leur lumière et se fermèrent, et le geôlier du Puits fut perdu pour le monde. Pour le moment.
Dernière édition par maxim21 le Lun 29 Déc 2014 - 10:32, édité 3 fois | |
| | | Loserkiller Esprit Divin
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Sam 8 Déc 2012 - 19:02 | |
| Je ne me suis pas spécialement attaché à Hydraxon mais je dois avouer que l'histoire avait le mérite d'être complète relatant aussi bien des évènements "présent" dans le puits que passé avec les Toa. Je dois aussi avouer ne pas avoir trouver l'exercice spécialement intéressant à suivre aussi bien dans le concept que la résolution même si cette dernière est fidèle à ce que sont censés représenter les Toa. Après par contre je dois avouer que vu la taille d'Hydraxon, les arbres de la jungle doivent être sacrément impressionnant niveau taille. Ce qui me fait aussi dire qu'il doit être très fort pour ne pas se faire repérer vu le bruit qu'il doit brasser avec ses déplacements au vue de sa taille. Le coup de la tablette est un peu bizarre aussi à la fin je trouve, l’élément sort un peu de nul part et au final pose une nouvelle question (comment Kalmah a pu la trouver) qui n'aura bien sûr pas de réponses même si je comprends son intérêt au niveau du récit.
Pour la trad il reste quelques bouts en anglais:
"« Donc, nous sommes tous d'accord ? » dit jovialement Pohatu. Onua hocha la tête, et Tahu regarda vaguement au loin, puis regarda de nouveau Pohatu. “We’ll take that as a yes,” said Pohatu with a chuckle."
"« Tu as raison, Onua, » I said,"
Cela ne me dérange pas de les traduire mais comme après tout c'est "ta" traduction. Il y aussi quelques sauts de ligne des fois sortis de nul part qui coupent des phrases en deux. Enfin, je ne sais pas si cela vient du texte, de la traduction ou juste de moi mais j'ai dû relire certains passages plusieurs fois pour en comprendre le sens. Le coup par exemple de Kopaka/Lewa qui parlent de se séparer mais qui au final restent ensemble, j'ai mis un peu de temps à percuter par exemple le pourquoi du comment.
Merci tout de même néanmoins et par contre je dois dire qu'à la vue du nombre de nouvelles sur le thread de base et des erreurs à corriger pour chacune d'elles, on est peut être pas prêt de passer au phases de votes tout de suite ce qui est somme toute compréhensible je suppose. | |
| | | maxim21 Première mission
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Sam 8 Déc 2012 - 19:12 | |
| - Loserkiller a écrit:
Pour la trad il reste quelques bouts en anglais:
Alors là, lancez moi des tomates pourries autant que vous voulez. Je sais vraiment pas comment j'ai pu laisser passer ça. Concernant les sauts de ligne, ça vient de la version originale. J'en avais corrigé plusieurs, mais faut croire que j'ai laissé glisser mon regard sur certains. Niveau délai, bonesiii - le forum leader de BZP qui s'occupe de gérer le concours - souhaiterait que toutes les nouvelles aient été vérifiées et les éditions nécessaires faites pour la fin de l'année. | |
| | | geek7434 Combattant du crime
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Dim 9 Déc 2012 - 21:33 | |
| Dés les première ligne, je vois écris "couleurs", et vu le contexte, je pense qu'il faudrait écrire "couloirs" "Il arpentait le couloir, tous ses sens en alerte, car ils savaient que ces criminels étaient particulièrement capables, même complètement désarmés.", Tu as pas zappé une partie de phrase ? "Légèrement ennuyant, il attrapa Tahu, dont l'armure rouge brillait comme l'enfer, et le tira près de lui." Ennuyé, nan ? "« Nous sommes venus pour travailler à un marché, »" "Pour conclure un marché", nan ? "« Donc, euh, vous avez pensé à des plans ? » demanda Lewa timidement." "Un plan" ne rendrait pas mieux ? Bon, je la trouve assez moyenne. La mort de Hydraxon aurait pu être meilleur, tout comme la destruction du Gouffre. L'entrainement des Toa était pas très intéressant comme la dit Killou. Sa manque de fond, encore un fois, mais c'est toujours sympathique. Par contre, la tablette de Kalmah est une référence à un tablette connu de l'Histoire officiel, où c'est juste un détail inutile ? | |
| | | maxim21 Première mission
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Dim 9 Déc 2012 - 22:04 | |
| - Geek7734 a écrit:
Dés les première ligne, je vois écris "couleurs", et vu le contexte, je pense qu'il faudrait écrire "couloirs" Wink
Oh misère. Note personnelle : ne jamais rien traduire lorsque je suis malade. - Geek7734 a écrit:
"Il arpentait le couloir, tous ses sens en alerte, car ils savaient que ces criminels étaient particulièrement capables, même complètement désarmés.", Tu as pas zappé une partie de phrase ?
Pas là ; ) capable peut s'utiliser pour exprimer « habile, intelligent ». À prendre dans ce sens. - Geek7734 a écrit:
"Légèrement ennuyant, il attrapa Tahu, dont l'armure rouge brillait comme l'enfer, et le tira près de lui." Ennuyé, nan ?
Misère de misère... - Geek7734 a écrit:
"« Nous sommes venus pour travailler à un marché, »" "Pour conclure un marché", nan ?
Hum... Pas vraiment. C'est une nuance présente dans la version anglophone indiquant qu'ils ne savent pas encore ce que sera exactement ce marché. - Geek7734 a écrit:
"« Donc, euh, vous avez pensé à des plans ? » demanda Lewa timidement." "Un plan" ne rendrait pas mieux ?
Aucune raison de modifier le pluriel choisi dans la VO ici. - Geek7734 a écrit:
Par contre, la tablette de Kalmah est une référence à un tablette connu de l'Histoire officiel, où c'est juste un détail inutile ?
Ce n'est pas un détail connu. Après, de là à dire qu'il est inutile... Au contraire, je lui trouve plusieurs utilités. Déjà, les règles du concours obligent à avoir un mémoire/journal écrit/enregistré. Certes, ça aurait pu être introduit de manière très différente, et probablement meilleure, mais bon... Ensuite, on nous dit que les Barraki restaient des éléments dangereux. Cette tablette sert également à appuyer cette assertion. Et puis, au final, ça permet de faire une fin plus symbolique. | |
| | | Loserkiller Esprit Divin
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Ven 11 Jan 2013 - 21:10 | |
| Petit up un peu en retard au vu de la date de parution de la vidéo mais la nouvelle version de Gravity Hurts, l'une des chansons de 2008, par Cryoshell vient de faire surface sur Youtube. Voici la version originelle pour ceux qui voudrait comparer. | |
| | | maxim21 Première mission
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Jeu 28 Fév 2013 - 17:56 | |
| Les préfixes des Matoran du Plasma, du Magnétisme, et de la Végétation ont été révélés dans ces deux sujets de BZP : http://www.bzpower.com/board/index.php?showtopic=8846 et http://www.bzpower.com/board/index.php?showtopic=8738. Il s'agit, respectivement, de Su, Fa, et Bo, venant respectivement de « Superheated », « Faraday » (Michael Faraday, célèbre pour ses études sur les champs magnétiques), et « Botany ». Il n'existe donc plus d'éléments de l'Univers Matoran sans préfixes.
Sur un tout autre sujet, je n'ai pas abandonné la traduction des nouvelles validées de S&T7, l'absence de nouvelle traduction s'explique juste par l'absence de nouvelle validation ; ) | |
| | | kardakutax Grand Gagnant du Concours Continu.
Nombre de messages : 512 Age : 27 Localisation : Perdu dans mes boîtes de Lego
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Ven 1 Mar 2013 - 11:17 | |
| Souhaitons la bienvenue à tous les Su-matoran, Fa-matoran et Bo-matoran du monde ^^
Au fait, les Bo-matoran sont de quelle couleur, vu que les Le-matoran sont déjà verts? | |
| | | maxim21 Première mission
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| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Ven 1 Mar 2013 - 17:52 | |
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| | | Loserkiller Esprit Divin
Nombre de messages : 5682 Age : 35 Localisation : Autour de Mata-nui.
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Dim 3 Mar 2013 - 11:30 | |
| Merci pour la petite update. J'avais en effet vu cela pour les Su mais pas pour les deux autres. | |
| | | maxim21 Première mission
Nombre de messages : 101 Age : 30 Localisation : Quelque part dans l'univers, dans l'amas local de la Voie Lactée pour être plus précis
| Sujet: Re: [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- Ven 23 Mai 2014 - 9:23 | |
| Huhu, et je sors ce sujet de sa mort puisqu'une nouvelle proposition pour Memoirs of the Dead a été validée. 1 an et demi après, mais ça reprend. Et honnêtement, c'est loin d'être ma proposition favorite.
Cette fiction est l'œuvre de toa jalokim, et la version originale peut être trouvée à cet URL. Cette traduction est effectuée pour que les francophones puisse plus facilement accéder à la phase de sondage du concours S&T 7 de BZPower - pour plus d'informations sur celui-ci, consultez ce sujet - concernant le canon BIONICLE.
Dommage Collatéral par toa jalokim Nidhiki se tenait sur le mur de la forteresse des Chasseurs de l'Ombre. De temps à autre, il lui arrivait de penser au moment passés à Metru Nui et les nombreuses batailles dans lesquelles il avait combattu durant la guerre Toa-Chasseurs de l'Ombre. En temps de guerre, il était habituel que quelqu'un écrive les détails de chaque bataille, pour que les futurs historiens aient des sources. Lorsque Nidhiki s'ennuyait, il lisait les mots qu'il avait écrit il y a toutes ces années et se questionnait s'il aurait pu faire quelque chose qui l'aurait empêché de devenir un Chasseur de l'Ombre et de ressembler au monstre qu'il était maintenant. * * *Guerre Toa-Chasseurs de l'Ombre, jour 42J'étais dans la pièce avec les autres Toa Mangai et Dume où nous mettions habituellement en place des stratégies, lorsque quelqu'un frappa à la porte. Je me demandai qui était suffisamment grossier pour me couper au milieu d'une phrase jusqu'à ce que je vois un de nos éclaireurs Toa. C'était une Toa de la Foudre qui portait un Kanohi Akaku blanc. Elle s'avança. Elle expliqua qu'elle avait surpris deux Chasseurs de l'Ombre à parler d'une bombe. Elle statua également qu'ils prévoyaient d'utiliser cette bombe pour détruire un tiers des Toa défendant la cité. Et ensuite... Tout ce que Lhikan dit était qu'on s'en occuperait après avoir eu les fournitures médicales pour les Toa blessés ! Je décidai donc de rendre mon opinion sur le problème claire. « Tu ne peux pas être sérieux ! Nous devons nous occuper de ça aussi vite que possible ! C'est la guerre ! Les Chasseurs de l'Ombre ne perdraient pas de temps pour tous nous détruire ! » dis-je. « Même si on faisait quelque chose à propos de cette bombe, qu'est-ce qu'on ferait ? Lancer des attaques élémentaires et espérer qu'elles touchent quelque chose ? Si nous y allons avec juste ce que nous avons, qu'est-ce que nous accomplirons ? » répondit Lhikan. « C'est un plan bien meilleur que d'attendre. » « Si je peux me permettre, on pourrait juste envoyer une équipe assez petite pour se glisser derrière leurs défenses et voler la bombe pour l'examiner », intervint l'éclaireuse. Je dois avouer avoir été plutôt surpris de ne pas y avoir pensé. Elle continua, « Je me porte volontaire pour y aller, puisque je suis la seule qui sache où la bombe est située. » Lhikan considéra cela durant un moment. « Nous enverrons une équipe dans environ une heure. Et puisque tu cherches tant l'action, Nidhiki, tu accompagneras cette Toa et deux autres sur cette mission. C'est clair ? » « Oui... Frère », répondis-je amèrement. Ensuite, nous partîmes chercher des Toa qui voudraient bien nous accompagner. * * *Il y avait deux Toa qui voulaient nous accompagner, un Toa du Feu avec une teinte dorée et un Hau rouge, et un Toa de la Végétation portant un Faxon bleu. Les trois Toa avec moi semblaient se connaître plutôt bien. Ils se rappelaient leurs aventures d'avant la guerre. Ils semblaient avoir beaucoup de bons souvenirs, mais d'où je viens, on n'est jamais complètement en sécurité, c'est pour ça que j'eus à apprendre à utiliser les ténèbres à mon avantage, contrairement à ces trois-là. Finalement, nous atteignîmes Ga-Metru, où la Toa de la Foudre disait que la bombe était située. Elle utilisa son Kanohi Akaku pour chercher la bombe, mais ne put la trouver. Elle suggéra que les Chasseurs de l'Ombre l'avaient déplacée pour la garder en sécurité. « Et donc comment penses-tu que nous allons trouver une bombe dans toute cette section du Metru ? » demanda le Toa du Feu. « Nous devrions nous séparer pour couvrir plus de terrain. Toi, le Toa de la Flore, tu viens avec moi. Allons-y », répondis-je. L'équipe partit dans des directions opposées, le Toa des Plantes et moi prenant le chemin de gauche. Nous finîmes par trouver un avant-poste des Chasseurs de l'Ombre, avec le Chasseur de l'Ombre nommé Primitif montant la garde. Il ne nous avait pas encore vu, j'ai donc créé un vide autour de lui et du fait du manque d'air il tomba inconscient. Avec le Toa de la Végétation, je rentrai dans l'avant-poste, mais découvrit qu'il n'y avait rien ici. Ensuite, nous vîmes une balle de flammes voler dans le ciel à environ un kio. « À quoi pense ce Toa !? Il vient de donner notre position à la cité entière ! » m'exclamai-je. « C'est toujours un novice, il a encore beaucoup à apprendre. Mais ne t'inquiète pas ; nous savons où il est, donc je suggère que nous nous dépêchions. » Lorsque arrivâmes sur place, nous trouvâmes nos deux alliés Toa en train de combattre quatre Chasseurs de l'Ombre simultanément. « Je suppose qu'il vaudrait mieux qu'on aide », dis-je à mon partenaire. Un Chasseur de l'Ombre vert de la race des Skakdi sembla nous remarquer. Il semblait être en charge du groupe. « Hakann ! Reidak ! Apprenez à ces deux-là à ne pas interférer avec des choses qui ne les concernent pas ! » ordonna-t-il. Celui nommé Reidak fonça sur moi. J'envoyai un cyclone vers lui, ce qui sembla le faire enrager encore plus. Dès que le cyclone se dissipa, il fonça à nouveau sur moi. « Tu es un retors, hein ? » dis-je. Il laissa échapper un grognement de frustration et frappa avec l'extrémité émoussée de sa Scie Circualire, me frappant directement au masque. « OHHH ! C'est bon, j'arrête de jouer. » Je frappai vers lui, ma faux s'accrochant à sa Scie Circulaire. Avec toute ma force, je l'arrachai de son étreinte. Dès qu'il fut sans défense, je le frappai avec suffisamment de force pour assommer un taureau Kane-Ra. « Toa, un, Chasseurs de l'Ombre, zéro. » Je partis aider le Toa du Feu novice, qui semblait avoir du mal à vaincre celui que je reconnu comme étant Thok. Dès que le cracheur de feu remarqua que j'arrivai, il cria qu'il pouvait les retenir pendant que la Toa de la Foudre détruisait la bombe. « C'est ça, cracheur de feu » Je pointai le Chasseur de l'Ombre qui fonçait. « Mais je vais m'occuper de lui ! » * * *Après une bataille furieuse, Zaktan cria à son escadron, « La bombe est perdue ! Nous devons vivre pour nous battre un autre jour ! » Celui nommé Hakann pointa son lanceur de lave vers le Toa des plantes. « Évidemment, mais ça serait malpoli de partir sans laisser un cadeau ! » Après cela, il tira une sphère de lave droit sur le Toa de la Végétation. Elle le frappa en plein milieu du torse, brûlant lentement ses organes. Ça avait dû être une mort agonisante. « NOOOON ! » cria le cracheur de feu, lançant des balles de feu sur les chasseurs de l'ombre qui battaient en retraite, mais il était déjà trop tard. « C'est de ma faute ! J'aurai dû l'aider ! J'aurai dû faire quelque chose ! » J'avançai vers le Toa du Feu et dit « Ce n'est pas de ta faute. Ce sont des choses qui arrivent pendant une guerre, gamin. Tu dois apprendre à t'y habituer. » Et avec ça, nous retournâmes au Colisée, où j'informai Lhikan de la mort du Toa des plantes. « Et tu es sûr que tu n'aurais rien pu faire pour empêcher ça ? » « Si j'avais pu, je l'aurai fait », répondis-je. Une fois cela réglé, nous stockâmes la bombe, et il fut décidé qu'elle resterait là. Mais je continua à penser que j'aurai dû convaincre Lhikan d'utiliser la bombe contre les Chasseurs de l'Ombre. Bah, il aurait probablement dit « Non, nous ne pouvons pas mettre les Matoran en danger ! ». De toutes façons, pourquoi Lhikan en avait-il eu tant à faire d'une vie sur une centaine ? Était-il surpris que quelqu'un soit tué dans une guerre ? Ça n'aurait pas de sens si c'était le cas. À mon avis, on ne devrait se préoccuper d'une mort dans une guerre seulement si la personne morte était importante. Ce Toa de la Végétation, cependant, n'était pas important. C'était juste un soldat, on avait des douzaines de Toa qui pouvaient prendre sa place ! Après que j'ai réfléchi à ça, Lhikan me demanda d'aller voir les gardes pour les informer de la perte. Après avoir fait ça, je suis retourné à notre pièce habituelle pour discuter des stratégies.
Dernière édition par maxim21 le Lun 29 Déc 2014 - 11:23, édité 2 fois | |
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| | | | [02/12/12] Flux Actus & Discussions -BIONICLE- | |
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