Voici la dernière partie de la trilogie de Short Story constitué de "Dans l'arène", "l'épée de l'hydre" et de celle-ci.
Une large plaine surmontée d’une colline et recouverte d’herbes hautes. Un vent froid soufflait, balayant l’odeur de la mort qui régnait depuis quelques minutes. Sylrak se tenait immobile au milieu de cette plaine. Autour de lui, se trouvaient les corps calcinés de l’ensemble des membres de l’Ordre du Poignard Doré et sur la colline se trouvait, monté sur une créature ressemblant à un loup ailé biomécanique de la taille d’un cheval, le responsable de ce massacre, l’un des 11 Chevaliers gardiens de ce monde appelé Arthelion.
Le nom de cet être était Antleos.
Sylrak ne pouvait à peine croire ce qui c’était passé. Il avait appris qu’après la mort d’Hilnya, l’Ordre l’avait ressuscitée, elle et son frère, grâce à un artefact qui permettait de faire revenir les morts à la vie en sacrifiant un même nombre de personnes que le nombre de défunts que l’on voulait ramener. Bien sûr, l’artefact était à usage unique et il s’était brisé une fois le rituel terminé. Il semblerait même qu’un troisième être avait été ramené à la vie mais l’hybride de Bara Magna ne le connaissait pas, il savait juste qu'il ressemblait à une sorte de double maléfique de Garmal (Note de l'auteur : La troisième personne réssucitée est Darmal, j'ai ajouté ça pour que Flyns ne me crie pas trop dessus).
Il avait suivi la trace de l’Ordre jusqu’à divers endroits et après les avoir forcé à partir de Calmeya, ils étaient en train d’être soignés après leur défaite face à Flyns, il les poursuivit jusque sur ce monde. Ne les voyant pas, il avança mais se retrouva pris en embuscade et encerclé. Il se souvenait du sourire de Fasder, le chef de cette organisation, un Toa de la Jungl’oudre et de celui d’Hilnyas, le Toa de Lumi’air qu’il avait tué. Tous avaient sortis leurs armes et étaient prêts à embrocher le « Vorkrall ». Fasder s’était avancé et parla sur un ton orgueilleux, montrant qu’il se sentait supérieur à son ennemi.
« Alors ? Qu’est-ce que cela te fait d’être la proie pour une fois ? Tu nous as causé beaucoup de soucis mais cette fois, c’est la fin pour toi ! Ton épée de l’Hydre ne te sauvera pas et il n’y a pas de sable ici ! »
Même son Kanohi Ziastra, le masque de l’énergie, n’arrivait pas à dissimuler sa jubilation de voir son pire ennemi proche de la mort.
Un hurlement se fit entendre. Tous les regards se tournèrent vers la colline. Monté sur une sorte de Rahi ressemblant à un grand loup ailé et argenté, se trouvait un guerrier à l’armure dorée, blanche et rouge. Il parla avec une voix qui semblait imposer le respect à tous.
« Qui êtes-vous, mécréants, pour vous attaquer en si grand nombre à un seul guerrier ? »
« Et qui est-tu, toi, pour nous importuner ? » répondit Hilnyas.
Le mystérieux chevalier sortit de son fourreau une épée aux couleurs de son armure qu’il pointa vers le membre de l’Ordre du Poignard Doré.
« Je suis Antleos, l’un des chevaliers possesseurs d’une des onze épées sacrées et défenseur du monde d’Arthélion. Je vous somme de partir sur le champ ou je me verrais obligé de vous occire. »
Tous les membres de l’Ordre rirent. Mal leur en pris. Le cavalier prit cela comme une réponse négative. Il brandit son épée vers le ciel et les symboles se trouvant sur la lame se mirent à briller. Une sphère lumineuse se forma alors puis elle se transforma en rayon qui partit vers le ciel. Des rires se firent à nouveau entendre mais ils se turent quand le ciel se couvrit de nuages sombres et que l’on entendit le craquement du tonnerre. Fasder souria.
« Tu sais, chevalier, je peux absorber la foudre. »
« J’ai rencontré quelqu’un qui pouvait le faire aussi. Il a essayé de l’absorber et il en est mort. Cette foudre là n’est pas n’importe quelle foudre : c’est la foudre sacrée. Maintenant, mourrez ! Par Avandright, l’épée de tu tonnerre sacré ! ACT OF THUNDER ! »
A ce moment, plusieurs éclairs descendirent vers les membres de l’Ordre. La foudre était tellement lumineuse que Sylrak dû fermer les yeux. Il entendait des cris d’agonie et de souffrance. Quand ils cessèrent, il rouvrit les yeux et découvrit un spectacle effroyable. Il ne restait de ses adversaires que des corps calcinés et méconnaissables. Dans certains cas, les corps avaient été réduits en cendre par la puissance du tonnerre. Il leva les yeux vers Antleos.
« Etranger, ne me regarde pas avec cette expression de crainte. Si tes intentions sont paisibles, tu peux rester ici, sinon pars ou tu subiras le même sort qu’eux à notre prochaine rencontre. »
Il partit, monté sur son destrier argenté, laissant derrière lui Sylrak et les restes de ce qui avait été autrefois les membres de l’Ordre du Poignard Doré, une organisation qui maintenant, n’existait plus.
FIN.