Gahrak Héros valeureux
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| Sujet: [25/11/08] Dwellers In Darkness: Chapter 6 Mar 25 Nov 2008 - 17:47 | |
| Nouveau Chapitre de Dwellers In Darkness! Les trois Toa Mahri sont sur la plage d'Artidax, menacés par la horde Visoraks! Voici sans plus attendre le chapitre! (VF) Traduction par Zeuboss! Merci a lui! - Spoiler:
Toa Jaller était debout sur la plage d’Artidax, son corps dans un état rigide causé par la transe hypnotique de Takadox. A ses côtés, Hahli et Nuparu se tenaient debout, paralysés eux aussi. Aucun des trois n’était conscient de ce qui se passait autour d’eux, et cela valait sans doute mieux.
Artidax était sur le point d’être la scène d’un désastre. Son volcan allait exploser d’un moment à l’autre, faisant pleuvoir feu et cendres sur tous ceux assez infortunés pour s’aventurer autour. Sans savoir cela, les Toa Mahri avaient apporté le Cœur des Visorak ici, une balise qui pourrait invoquer les Hordes Visorak entières à ce signal. L’idée était de les rassembler ici. Ce qu’aucun ne savait était que Takadox se cachait sur l’île et il hypnotisa les trois Toa et vola leur bateau, afin de s’échapper.
Pire encore, les Visorak étaient arrivées, et détalaient à ce moment à travers la plage des Toa Mahri.
En résumé, ce n’était pas le meilleur jour des Toa Mahri…
***
Les Visorak, dit-on, n’oublient jamais.
Les spécimens qui approchaient maintenant les Toa Mahri avaient vu des Toa auparavant, 1000 ans et quelques auparavant sur Metru Nui. C’était une équipe différente, bien sûr, mais pour les Visorak, un Toa est semblable à un autre. Ils pouvaient se souvenir, du moins à peu près, de la souffrance que les Toa leur avaient causée, et ils se souvenaient de la haine.
Mais ils se souvenaient d’autre chose. Les Toa pouvaient sembler affaiblis, battus, ou vaincus, puis frapper avec une force dévastatrice. Cela ne marcherait pas de foncer dans leurs ennemis apparemment sans aide et de tomber peut-être dans un piège. Alors certains reculèrent légèrement pour voir la réaction des Toa. D’autres commencèrent à partir en éclaireurs – si ces Toa étaient réellement glacés, comme ils semblaient l’être, quelque chose les avait rendus ainsi. Et si ce quelque chose était toujours sur l’île, en train d’attendre pour faire de même aux Visorak ?
***
Jaller eut une pensée. C’était très étrange, car il n’était pas capable de penser à ce moment. Mais la légère partie de sa conscience qui était toujours active put comprendre : la pensée n’était pas la sienne.
Ceci n’est pas une façon de mourir pour un Toa.
La petite étincelle de conscience fut suivie par une autre, légèrement plus grande, de reconnaissance. Il avait entendu cette voix auparavant. Elle appartenait à Makuta. Bien qu’elle paraissait différente quand elle venait de la bouche du robotique Maxilos, son arrogance était la même.
La voix continua. Paralysé sur une plage, sur le point d’être détruit par les Visorak ou incinéré par la lave ? Est-ce de cela que sont créées les légendes ? Je ne pense pas. Non, ne t’occupe pas de regarder autour de toi pour me trouver… Tu n’en serais pas capable, dans ta position. Je ne suis pas sur Artidax, mais loin de l’île. Cependant, mon pouvoir a augmenté, alors je peux te voir et te parler de la même façon. Jaller, Jaller… Vakama espérait tant de toi, et regarde-toi maintenant. En tant que Toa, tu fais une bonne statue.
Bien sûr, je devrais me plaindre de ce que vous avez prévu pour mes Visorak… Toi et tous ceux qui ont préparé le volcan pour l’éruption. Mais tu n’en savais rien, n’est-ce pas ? Et quelle honte ce serait de ‘voir’ l’expression de ton visage quand tu découvriras la vérité…
Jaller sentit alors une soudaine sensation de douleur, de vivacité et d’agonie. Cela repoussa les brumes causées par l’hypnose de Takadox. A ce moment, il se réveilla, son esprit en train de s’enrouler. Quelqu’un lui avait parlé… Mais qui ? Et qu’avait-il dit ? Que s’était-il passé ?
Ce n’était pas le moment de tout éclaircir, pas avec Nuparu et Hahli et transe et les Visorak se rapprochant de plus en plus. Sans autre alternative, Jaller lança de petites boules de feu à ses partenaires, juste assez pour les immoler légèrement. Tel qu’il le pensait, ils se réveillèrent tous les deux.
« Hey ! » dit Nuparu promptement. « Qu’essaies-tu de faire ? »
« Ne pas mourir, voila ce que j’essaie de faire, » dit Jaller. « Nous devons nous écarter de l’île. »
Hahli s’était déjà mise au travail, invoquant un mur d’eau pour l’écraser contre les Visorak. Jaller créa un mur de feu pour bloquer ceux qui venaient de derrière. Les Toa et les Visorak frissonnèrent chacun au son d’une sorte de grondement de tonnerre en provenance du volcan.
« Oh, oh, » dit Nuparu. « Je ne suis peut-être pas aussi passionné de lave que toi, Jaller, mais j’en connait assez sur les volcans pour connaître la signification de ce son. Ca va exploser ! »
« Mata Nui, » soupira Hahli. « Pensez-vous que c’est pour cela que nous étions censés apporter les Visorak ici ? Pour qu’ils puissent être tués ? »
Quelque chose perturbait Jaller, une mémoire de quelque chose qu’il avait entendu, mais sur lequel il ne pouvait mettre le doigt. Mais d’un côté, il savait qu’il disait la vérité lorsqu’il prononça, « Oui. Je pense que quelqu’un avait prévu ça… Et je ne sais pas si le fait que nous en soyons au beau milieu l’ait inquiété. »
« Notre bateau n’est plus là ! » dit Nuparu. Une demi-douzaine de Visorak se dirigea vers eux. Un tir de blaster Cordak les convainquit de reculer.
« Alors nageons, » dit Jaller.
« Vers où ? Nous sommes au milieu de nulle part, » fit remarquer Nuparu.
« Soit on nage, soit on grille, soit on sert de repas aux Visorak, » dit Jaller. « A toi de voir. »
« T’ai-je déjà dit à quel point j’aime l’eau ? » dit Nuparu. En déclenchant son pouvoir élémentaire, il reforma le sol devant les Toa, créant ainsi un chemin temporairement inoccupé des Visorak qui les mènerait à l’eau.
« Allons-nous-en ! » cria Jaller.
Les trois commencèrent à courir et plongèrent dans l’océan. Derrière eux, les Visorak y réfléchissaient pendant un moment, confus. Leur proie s’en allait, mais le Cœur des Visorak était ici. Ils devaient toujours rester près du Cœur, n’est-ce pas ?
Dans l’eau, les Toa se frayaient un chemin à travers d’autres hordes de Visorak, chacune dirigée inexorablement vers l’île. Jaller regarda au-dessus de son épaule. Pendant un moment, il fut tenté de détruire le Cœur. Mais cela voudrait dire avoir une horde de Visorak sur lui et ses amis en un instant.
C’est ce qu’un Toa devrait faire, pensa-t-il. Les Toa ne tuent pas, après tout… ou aident quelqu’un à le faire. Mais peut-être que c’est un nouveau monde – un où l’on ne peut croire ni ses alliés ni ses ennemis. Peut-être que tout ce que l’on pouvait essayer de faire était de rester en vie.
Les Toa étaient toujours trop près quand le volcan d’Artidax explosa. Hahli saisit ses deux amis et les tira sous l’eau alors que des morceaux de roche brûlante commençaient à atterrir tout autour d’eux. Sur la plage, les Visorak assemblées se retrouvèrent trop proche du désastre pour s’échapper. Les hordes, qui avaient apporté douleur et mort tant de fois, payaient désormais les conséquences de leurs actes.
« Et maintenant ? » dit Nuparu, quand les Toa firent surface à nouveau. « Nous sommes encore loin de chez nous. »
« Nous y arriverons, d’une façon ou d’une autre, » dit Jaller. « Ensuite nous allons avoir une petite discussion avec une certaine personne à l’armure noire et obtenir nos réponses… Ou bien nous allons commencer une guerre de nous-mêmes. »
Mais aussi Brothers in Arms, chapitre 6, toujours traduit par Zeubosset toujours merci à lui! - Spoiler:
Mazeka saisit le bras de Vezon et l’envoya loin de l’endroit où combattaient Tridax et Tobduk. « Viens, espèce de fou, » dit le Matoran. « Tu veux tu faire tuer ? »
« Et bien… » Dit Vezon, comme s’il réfléchissait sérieusement à la question. « Quoi qu’il en soit, je veux voir la fin. »
« Crois-moi, il y aura un grand nombre de fins à voir, » dit Mazeka, avec une légère amertume dans sa voix. « Tout prends fin éventuellement… Et parfois, tu n’es pas sûr de savoir pourquoi. »
« Qu’est-ce que c’est profond. Qu’est-ce que c’est réfléchi, » dit Vezon. Puis, il ajouta, « comme c’est ennuyeux. Qui es-tu et pourquoi es-tu ici ? »
« Je suis là pour te tuer, » dit Mazeka.
« Oh, » dit gaiement Vezon. « Je savais qu’il y avait quelque chose en toi qui me plaisait. »
***
Tobduk regardait les restes de l’armure du Makuta se dissoudre face au virus mangeur de Protosteel. Cela ne lui laissait que son Antidermis qui flottait librement pour se débrouiller. Pendant ce temps, la forteresse de Destral continuait de remuer et de s’écrouler face à l’offensive extérieure.
« Espèce de Makuta, » dit Tobduk, en remuant la tête. « Au final, tu n’es qu’un fil de corruption, n’est-ce pas ? Aucune substance du tout. Pas comme ces Toa que tu as emprisonné dans cette chambre entière. »
Tobduk regarda autour de lui. Il ne reconnaissait pas les Toa enfermés, mais il pouvait affirmer qu’ils étaient – d’une certaine manière – tous un seul être. « Quelqu’un s’est amusé avec des choses qui auraient été mieux ignorées, » dit-il avec une voix sobre, vaguement sinistre. « J’ai entendu assez de contes de Turaga pour savoir à quoi cela mène. »
L’Antidermis qui flottait au milieu de la sale prit une teinte plus sombre de noir et vert. Tobduk ne doutait pas que le Makuta essayait de l’attaquer mentalement… Ou même peut-être supplier pour sa vie ? Mais avec ses boucliers mentaux activés, rien ne passait. Cela valait mieux, cependant. Il détestait écouter un nuage de gaz pleurer.
« Je peux deviner ce à quoi tu pense, » dit Tobduk. « Avec tous ces Toa ici, aucun n’oserait détruire Destral. Aucun ne risquerait de causer des dégâts sur ces autres réalités. Personne ne sacrifierait toutes ces vies. »
Tobduk sourit et sortit un bâton à l’air mauvais. Sur son manche étaient inscrits des symboles Matoran et sa tête était sculptée à l’effigie d’une Vipère Maudite. « Bien, laisse-moi te raconter quelque chose. J’étais habitué à vivre sur un île à l’Est… Juste un simple endroit, où certains d’entre nous essayaient d’aller certains jours. Nous avions de petits problèmes de Rahi, mais rien de très sérieux. Du moins, avant qu’un Makuta n’y arrive.
Il comptait faire une petite expérience. Il mélangea un peu de ceci, un peu de cela, et avant qu’on ne puisse le savoir… il avait une grande araignée… et ensuite un grand nombre d’autres. Mais ce n’était pas assez… Il devait savoir ce qu’elles étaient capables de faire. Alors il les relâcha sur notre village… Tout était fini en quelques minutes. Quand ils avaient terminé, le Makuta renomma l’île Visorak en l’honneur de ses bêtes. »
Tobduk frissonna légèrement, de ses mémoires. « Je me suis évadé de l’île… Certains ont réussi, également… puis je suis allé jusqu’à Nynrah, et, d’ici, à Stelt. Pendant le trajet, l’horreur de tout ce que j’avais vu m’avais… changé. Quand mes nouveaux amis me recrutèrent, ils me nommèrent ‘Tobduk’, qui signifie ‘survivant’. Leur sens de l’humour, je suppose. »
Les yeux de Tobduk luisirent d’une mixture de rage et de folie. « Car, vois-tu, je n’ai pas survécu. Je ne sais même pas qui j’ai été auparavant. Je ne suis pas celui que j’étais… et Je ne suis pas ce que l’Ordre comptait faire de moi. Je ne suis personne. »
Un rayon d’énergie blanche, chaude, émergea du bâton de Tobduk. Il toucha l’Antidermis dans l’air, l’incinérant en un laps de temps. Tobduk n’arrêta pas avant que chaque particule ne soit partie.
« Impressionnant, » dit Mazeka depuis l’entrée.
Tobduk haussa les épaules. « Ca passe le temps. Où est l’autre ? C’est un Rahi en liberté… Et il doit être surveillé. »
« Il est mort, » mentit Mazeka. Il n’avait aucune idée de qui était ce Vezon, mais il n’avait pas de raison de le tuer non plus. Il décida de le laisser prendre ses chances avec l’armée derrière la porte, malgré les maigres chances qu’il avait.
« Tu as une dette envers moi,” continua le Matoran. « Tu m’as dit que si je t’aidais, tu me dirais comment trouver le Cœur. »
La forteresse fut déstabilisée par une explosion. Le plafond de cette chambre craquela et des poussières commencèrent à tomber. « Alors je l’ai fait, » dit Tobduk, visiblement indifférent par rapport à la destruction tout autour de lui. « Très bien, Matoran, je vais te montrer la bonne direction. »
« Et pour tous ces Toa ? » demanda Mazeka.
« Mauvais endroit, mauvais moment, » répondit Tobduk. « Ils n’appartiennent pas à cet endroit et nous n’avons pas le temps de les renvoyer chacun chez eux. Ils représentent les dégâts de la guerre. Tu peux les aider si tu le veux, mais j’en ai fini ici… et donc je m’en vais. Si tu veux le secret du Cœur, alors viens avec moi. »
Mazeka réfléchit. Les vies d’une poignée de Toa qu’il ne connaissait pas ou arrêter le mal quelconque que Vultraz avait prévu. Il savait ce que ferait un Toa – risquer le plus possible pour sauver ceux sans aide et laisser les méchants s’échapper, laissant peut-être plus de vies en danger ainsi. Mais c’était peut-être pour cela qu’il n’y avait qu’un peu plus de 50 Toa restants dans l’Univers… Et, quoiqu’il en soit, Mazeka n’en faisait pas partie.
« D’accord, » dit le Matoran. « Partons. »
***
Quand le Matoran et l’agent de l’Ordre eurent disparu de la chambre, Vezon sortit de l’ombre. Destral tombait en pièces tout autour de lui, mais il l’ignora. Ses yeux étaient fixés sur ces tubes de cristal et les Toa qui reposaient à l’intérieur.
Il s’était moqué de la ‘collection’ de Makuta Tridax peu de temps avant. Mais, alors que le psychopathe pointait son doigt vers l’un des tubes, il ne pouvait s’empêcher de se demander :
Que ne ferais-je pas avec une armée de Toa de mon côté ?
Dernière édition par Gahrak le Mar 2 Déc 2008 - 8:49, édité 1 fois | |
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